On connait déjà l’Allemagne comme un pays ou les Google Cars ne sont pas systématiquement les bien venues, le gouvernement simplifiant les démarches des citoyens souhaitant voir la façade de leur propriété modifiée dans le réseau de cartographie de Google.

Google Car street view  Mais plus récemment, c’est en Thaïlande que Street View a relancé la controverse de façon assez inattendue. Un groupe de 20 villageois de Sa-eab dans le nord du pays ont ainsi immobilisé la google car venue photographier la zone.

Les autochtones ont alors interrogé le chauffeur sur ses intentions et l’ont obligé à jurer sur une statue de bouddha présente dans le village qu’il n’avait pas de mauvaises intentions envers la communauté.

Sur le principe, la population locale n’était pas vraiment opposée au projet Street view, rapporte une agence de presse locale, mais leurs inquiétudes étaient surtout que le chauffeur puisse avoir été payé pour effectuer des repérages dans le but de la planification de l’installation d’un barrage. Un projet contre lequel le village s’était déjà soulevé par le passé.

Un représentant du village a présenté ses excuses en expliquant que sa communauté était particulièrement inquiète et que l’affaire qui l’oppose avec la société énergétique souhaitant créer le barrage artificiel amenait les habitants à se méfier des interventions extérieures à la communauté.

Du côté de Google, la société a partagé le fait qu’elle était régulièrement confrontée à des situations plus ou moins similaires et que Street View faisait souvent l’objet de controverse principalement issue d’un manque d’information sur les motivations et enjeux du programme.

Il faut dire que dans bien des cas, il a été prouvé que la méfiance était de mise avec les Google Cars. Dernier incident d’envergure en date, celui des écoutes de réseau Wifi et de la collecte d’informations depuis les connexions non sécurisées par les Google Car.

Source : The Verge