Free a ainsi mis à disposition les boitiers Femtocells à l’ensemble de ses abonnés Freebox Revolution. Ces boitiers qui se présentent comme des antennes relais puisent dans la connexion de la Freebox pour amplifier le signal 3G à destination des mobiles de l’opérateur dans une zone limitée.
Ainsi, divers bureaux d’études n’ont pas tardé à réagir et mis en avant que le déploiement des Femtocells pourrait principalement permettre à Free de réduire ses frais d’itinérance facturés par Orange, mais aussi décharger une partie de son propre réseau mobile.
Néanmoins, d’après la banque d’investissement Morgan Stanley, il restera un obstacle majeur à ce déploiement : le consommateur lui-même qu’il faudra convaincre de s’équiper.
En effet, le boitier est proposé gratuitement ( seuls les frais de port sont facturés à l’abonné ), il se veut relativement simple à mettre en place, mais souffre encore d’une mauvaise image. Nombreux sont ainsi ceux qui pensent encore que le Femtocell monopolise la bande passante de sa Freebox ( alors qu’il n’utilise que la bande passante disponible sans jamais avoir de priorité), tandis que d’autres s’interrogent sur les risques sanitaires engendrés par l’exposition aux ondes 3G.
L’Arcep s’était déjà exprimée concernant les Femtocells de Free et rappelé que cet équipement ne serait pas comptabilisé dans le l’engagement pris au niveau du déploiement de la couverture réseau de l’opérateur.
