Les opérateurs mobiles restent très demandeurs d'autorisations pour préparer ou installer des sites 4G, cherchant toujours à étoffer au plus vite leur couverture réseau et à prendre l'ascendant sur leurs concurrents, au risque de débordements dénoncés par l'association UFC-Que Choisir.

L'Agence nationale des fréquences (ANFR) publie son observatoire mensuel des déploiements d'antennes de la 2G à la 4G et fait le point en particulier sur cette dernière. Elle recense au 1er novembre 2013 11 345 sites autorisés à diffuser en 4G, en hasse de 18,5% par rapport au mois précédent, sur l'ensemble des bandes de fréquences (800 MHz, 2600 MHz et la bande 2G 1800 MHz réexploitée en 4G par Bouygues Telecom).

Les demandes d'autorisation pour des antennes 4G 800 MHz ont progressé de 40% sur un mois, atteignant 2521 sites autorisés, dont la moitié (1258 autorisations) détenus par l'opérateur SFR.

6811 sites sont agréés pour une diffusion 4G 2600 MHz, en hausse de 12% sur un mois, dont près de la moitié (3156 autorisations) sont détenus par Orange. L'ANFR note que Free Mobile détient 1336 autorisations sur cette bande (l'opérateur n'en a aucune en bande 800 MHz, n'ayant pas accès à ce spectre).

Pour la bande 1800 MHz, le nombre d'autorisations concernent 5970 sites (+27% sur un mois), toujours uniquement détenues par Bouygues Telecom.

Dans le cas particulier de Free Mobile, seul opérateur mobile à ne pas encore avoir lancé d'offre, le nombre de sites autorisés par l'ANFR est de 1336, pour 14 antennes en service.

ANFR-free-orange-sfr-bouygues-4G

Sur le plan des supports 4G (qui peuvent porter plusieurs antennes), on trouve :

  • Bouygues Telecom : 6483 supports 4G autorisés dont 4655 en service
  • Orange : 3613 supports 4G autorisés dont 3439 en service
  • SFR : 1585 supports 4G autorisés dont 718 en service
  • Free Mobile : 1336 supports autorisés dont 14 en service

A noter que le nombre d'antennes ne fait pas tout. La bande 800 MHz privilégiée par SFR permet de couvrir à plus grande portée et demande donc moins d'antennes qu'une couverture comparable en 2600 MHz, fréquence privilégiée par Orange. Elle offre également une meilleure pénétration au sein des bâtiments mais présente en contrepartie un flux d'informations échangeable plus faible.