Lors d’une entrevue accordée à nos confrères de Les Numériques, William Chhao, responsable de la branche mobile de ZTE France, est revenu sur le développement de son groupe sur le marché français de la téléphonie mobile.

Après avoir proposé des modèles en marque blanche aux opérateurs locaux, le constructeur chinois a voulu sortir de l’ombre et lancer sa propre marque dans l’Hexagone, ce qui n’était pas gagné d’avance malgré sa quatrième / cinquième place mondiale en termes de volumes. Avec quelques gros acteurs comme Samsung et Apple qui se partageaient plus de 90 % du marché, il ne restait en effet pas grand-chose aux petits comme lui et son compatriote Huawei.

ZTE Blade S  
Le ZTE Blade S qui était disponible chez Free Mobile ( cliquer pour agrandir )

ZTE parle de l’arrivée de Free Mobile, en janvier 2012, comme un véritable coup de pouce qui lui a permis de mettre le pied à l’étrier. La première raison est que deux des téléphones mobiles présents dans la boutique de Free Mobile à son lancement portaient sa griffe. La seconde est que la mise en avant des formules sans engagement a propulsé le marché des téléphones mobiles nus, ce qui a profité à ses modèles aux prix attractifs.

Le fabricant chinois entend aujourd’hui continuer à développer sa propre marque et se débarrasser de l’étiquette entrée de gamme qui lui colle à la peau, en profitant des ruptures technologiques telles que la 4G. Lorsqu’il lancera ses smartphones compatibles 4G en France, il ne s’agira en revanche pas de produits low-cost. Quitte à afficher au moins 300-350 euros et à paraître plus cher que certaines marques.

Parallèlement, il va continuer à proposer ses smartphones en marque blanche ( le StarXtrem de SFR, version allégée du Grand Memo de ZTE en est un bel exemple ), afin de profiter de la puissance de communication des opérateurs.

À terme, il espère damer le pion à LG et se positionner à la troisième place derrière Samsung et Apple sur le marché français.

Source : LesNumériques