Arnaud Montebourg ne fait décidément pas l'unanimité, et se voit énormément critiqué pour sa prise de position et son ingérence dans la vente de SFR et le dossier Vivendi - Numéricâble - Bouygues.

mutualisation bouygues sfr  C'est ainsi qu'il a été interpelé par un auditeur lors de son passage à l'antenne de France Inter, l'occasion pour Arnaud Montebourg de retourner à nouveau sa veste en tentant de faire passer le message selon lequel il ne soutiendrait pas une option plutôt qu'une autre : " Je ne soutiens pas Bouygues, je ne soutiens personne. Je n'ai pas d'amis dans la grande bourgeoisie française, j'ai des interlocuteurs et des exigences politiques."

Il semblerait donc, d'après lui, que les attaques et menaces envers Numéricâble dès l'annonce du lancement de négociations exclusives avec Vivendi n'aient rien à voir avec une quelconque amitié interne à Bouygues Télécom, et qu'il s'agissait donc simplement d'une stratégie politique.

" J'ai un problème, c'est la guerre des prix dans le secteur des télécoms et la position du gouvernement était de soutenir un retour à trois opérateurs plutôt qu'à quatre dans les télécoms." Une remarque qui raisonne quand on se rappelle comment ce dernier appuyait Bouygues et l'accord avec Free en précisant que dans ce scénario Free " renforcé, continue à être le trublion, dont l'identité est de faire baisser les prix, de servir les consommateurs et d'éviter les rentes", une situation alors qualifiée de " garantie d'une concurrence saine et loyale".

Désormais, Arnaud Montebourg joue dans un autre registre, celui de la protection de l'emploi, sa principale préoccupation, du moins c'était le cas lors de son passage à l'antenne hier avant le prochain retournement de veste.


Montebourg : "Faire cesser les décisions (de l... par franceinter

Source : France Inter