Avec le LG G2 annoncé hier, le groupe LG Electronics veut miser sur le succès de son prédécesseur, le LG Optimus G, bien accueilli, de même que la variante LG Optimus G Pro, tout en apportant de l'innovation qui compte.

LG Electronics a un long passé de premières technologiques (premier smarpthone dual core, premier smartphone avec écran 3D stéréoscopique...) et une solide habitude de placer beaucoup de nouveautés dans ses terminaux, avec le risque de noyer ses consommateurs dans un flot de fonctionnalités.

L'un des points forts de l'argumentation de la conférence de presse d'hier était de vouloir proposer des innovations en tenant étroitement compte des besoins et usages des utilisateurs, plutôt que de jouer la course à l'armement.

LG G2 batterie
Sur le LG G2, une batterie avec une densité d'énergie supérieure et occupant les espaces libres

Une bonne partie des efforts de LG pour atteindre cet objectif se trouve donc sous la coque du LG G2. L'un des axes de cette quête a porté sur l'autonomie. On a déjà évoqué le travail sur le design de la batterie, en accord avec le form factor spécifique du smartphone, pour stocker plus d'énergie dans un espace toujours aussi contraint.

LG G2  Une autre avancée porte sur l'utilisation de GRAM ( Graphic RAM ) pour réduire la consommation d'énergie de l'affichage sur l'écran 5,2" Full HD. Cette GRAM consiste en l'équivalent d'un cache pour stocker des images fixes (des captures d'écran) lorsque celui-ci n'est pas sollicité et que rien n'est modifié à l'écran (affichage d'une photo, lecture d'un texte).

Au lieu de rafraîchir par le GPU en continu 60 fois par seconde un écran fixe comme s'il s'agissait d'un écran animé, c'est une capture d'écran qui est renvoyée, permettant de mettre en sommeil certains sous-systèmes du GPU et de réduire la consommation d'énergie de l'ensemble.

LG Electronics assure que cette GRAM permet de réduire la consommation d'énergie de 26% sur des affichages fixes, et de 10% dans un cadre d'usage plus général, ce qui est toujours bon à prendre pour des terminaux qui peinent à dépasser un, voire deux jours d'autonomie.