Comme dans la nuit de lundi, des drones ont été repérés dans le ciel de Paris aux abords de plusieurs sites sans que les appareils et les pilotes puissent être appréhendés. Si l'ambassade des Etats-Unis avait été survolée rapidement la veille, suscitant une certaine inquiétude, les passages de drones ont été moins marquants hier soir mais continuent de poser la question des motivations de leurs propriétaires.

Drone crash  Cette répétition des survols a conduit le gouvernement à réagir : le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a donc affirmé qu'il n'y avait "pas d'inquiétude à avoir" tout en soulignant que le sujet était pris "très au sérieux".

Le renforcement du plan Vigipirate après les événements tragiques ayant touché Charlie Hebdo début janvier facilite les repérages de ces engins volants mais leur interception reste difficile, ainsi que l'identification des auteurs.

Une enquête de flagrance pour vol par aéronef en zone interdite a été ouverte par le parquet de Paris, indique l'AFP tandis que l'équipe de la GTA (Gendarmerie des transports aériens) mise en place après les survols de lundi soir va aussi s'occuper de ces nouveaux cas.

Toutes les pistes restent à l'étude, même si l'hypothèse terroriste n'est pas privilégiée. Il reste que ces survols conservent leur mystère et constituent comme les survols des centrales nucléaires fin 2014 des infractions répétées dont les auteurs restent insaisissables.

Source : AFP