À la fin du mois d’août, nous évoquions la dégradation d’une pancarte annonçant l'installation d'une antenne Free Mobile sur le toit d’un immeuble situé avenue Henry-Martin à Nanterre, dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.

Une pétition avait été envoyée en parallèle à la mairie de la ville et à la Sablière, l’organisme qui gère la résidence comptant 202 logements sociaux. Elle s’est soldée par une réunion qui s’est tenue vendredi soir et à l’issue de laquelle les habitants semblent être repartis bredouilles.

Antenne Free Mobile Nanterre  
Ça se rebelle à Nanterre, on ne veut pas de Free ( crédit 20minutes ; cliquer pour agrandir )

Dimanche, quelques-uns des signataires de la pétition se sont en effet montrés au grand jour et ont exprimé leur mécontentement auprès des journalistes. Montrant une banderole " Non à l’installation des antennes Free " ( ndlr : il est question de trois antennes en tout ), ils exprimaient leurs craintes pour la santé, mais aussi pour l’emploi.

Marie Mespoulet, employée chez Renaut et syndicaliste à Sud qui mène la troupe, déplore le fait d’avoir déjà l’autoroute et la ligne de RER à proximité, mais aussi le fait d’avoir été mis devant le fait accompli, sans la moindre concertation. Marie-Josée craint aussi pour la santé, mais aussi pour l’emploi. Des parents confiant leurs enfants à des dix assistantes maternelles ont en effet menacé d’aller voir ailleurs.

Si aucune réunion n’est prévue, aucun recours devant la justice non plus. Car s’il est possible jusqu’au 10 septembre, il serait trop incertain et trop onéreux.

Voilà pourquoi certains parlent de grève de la faim et de solutions plus radicales, comme Jean-René, retraité qui occupe les lieux de 1932 et qui serait prêt à démolir les antennes-relais si elles venaient à être installées. Au lancer de savate ou à la carabine ?

Source : 20minutes