La météorite de Chelyabinsk tombée en février est encore dans toutes les mémoires, et les films à scénario catastrophe n’ont de cesse de nous rappeler combien de menaces pèsent au-dessus de nos têtes.

asteroid-impact-astrium-653  Depuis l’événement intervenu en Russie ce début d’année, différents programmes ont été lancés pour identifier, ou envisager l’interception d’un astéroïde pouvant s’écraser sur Terre.

Un consortium vient ainsi d’être mis en place en Europe, baptisé NEOShield. Un partenariat entre divers acteurs qui vise à développer un ensemble de défenses contre les astéroïdes destructeurs de villes. Des météorites qui interviennent à quelques siècles d’intervalle selon neo-shield_01  l’organisation.

Pour protéger la Terre, NEOShield se lance actuellement dans la réalisation de concepts de différents modules spatiaux, des impacteurs cinétiques visant non pas à détruire les astéroïdes, mais à les dévier de leur trajectoire.

Les travaux de NEOShield sont coordonnés par L’Institut de Planétologie de l’Agence spatiale allemande ( DLR) située à Berlin et agit sous financement de l’Union européenne. Néanmoins, divers projets ont pour vocation des partenariats internationaux impliquant les États-Unis et la Russie.

C’est néanmoins Astrium, une filiale du groupe EADS qui a actuellement la charge du développement des impacteurs cinétiques. La tâche la plus complexe étant la réalisation du module de guidage qui devra permettre de rester précis avec une vitesse de déplacement dépassant les 10 km / seconde.

Des sondes kamikazes qui pourraient ralentir ou accélérer la progression des astéroïdes pour modifier leur course et les faire passer avant, ou derrière la course de la Terre.

Source : Dvice