Présentation du Galaxy Mega

C'est très discrètement que Samsung a lancé le smartphone Galaxy Mega à 368€ sur notre comparateur (I9205) qui est pourtant loin d'être discret. Avec un écran de 6.3 pouces de diagonale, le smartphone fait en effet figure de titan. Ces dimensions le situent à mi-chemin entre le Galaxy Note III doté d'un écran de 5.5 pouces et la tablette Nexus 7 (écran de 7 pouces).

Samsung_Galaxy_Mega_Beyond_two_Souls Notons que Sony est allé encore plus loin (que Samsung) en présentant récemment son modèle Xperia Z Ultra (à 689€ sur notre comparateur) doté d'un écran de 6.44 pouces. L'écran du Mega est cependant plus grand que celui de 6.1 pouces du Huawei Ascend Mate ou du futur Vega Note de Pantech (5.9 pouces).

Pour Samsung, il s'agit probablement d'un galop d'essai pour voir si le public est prêt pour un smartphone de cette taille. Il occupe également un créneau manquant dans la gamme Samsung : celui de la phablette de milieu de gamme, le Galaxy Note III étant un produit haut de gamme avec un tarif de 720€ (version avec mémoire de 32 Go).

Avec un tel écran, il va s'en dire que le Glaxy Mega s'adresse particulièrement à ceux pour qui l'aspect multimédia, le jeu et la consultation de pages web est plus importante que de téléphoner.

Mais que cache le Samsung Galaxy Mega derrière son écran plus vaste que celui du Galaxy Note III ?

Un exercice no limit qui a pourtant ses limites, nous le verrons, en termes de composants intégrés et de performances.

En effet, il convient d'avoir en tête que cette phablette est proposée à moins de 400€ hors subvention. Un tarif qui s'est traduit par des choix de la part du constructeur sud-coréen.

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Le Galaxy Mega entre les Lumia 920 et Google Nexus 7 2013 :

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Ergonomie et finition du Galaxy Mega

D'emblée, le Galaxy Mega fait penser au Galaxy S4 auquel il emprunte les codes esthétiques, notamment pour ce qui est de la coque arrière. Cette dernière est en effet dans la même veine que celles des GS3 et GS4 : en polycarbonate souple qui, il faut l'avouer, paraît bien fragile une fois retirée. Il n'en est toutefois rien puisque sa souplesse lui permet justement de ne pas se casser. Pour le look brillant avec finition carbone, on aime ou pas. C'est affaire de goût.

Cette cohérence dans la gamme des Galaxy, on la retrouve avec le pourtour en plastique au look aluminium (ici brossé).

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Puisqu'on évoquait le Xperia Z Ultra, force est de constater que le degré de finition du Mega est loin d'atteindre celui du modèle de Sony. Mais, il ne s'agit pas du tout de la même gamme de tarifs, le Z Ultra étant tout de même proposé au tarif de 689€ !

La préhension reste bonne malgré le gabarit du téléphone, même si les petites mains ne seront pas forcément à la fête.

L'emplacement des touches est similaire à celui du Galaxy S4 : bouton home au centre sous l'écran, bouton de volume sur la tranche supérieure gauche et bouton on/off sur la tranche supérieure droite. Cette dernière est située légèrement plus en bas sur la tranche qu'elle ne l'est sur le GS4. C'est appréciable et contribue à éviter les arrêts involontaires intempestifs. Toujours pas de bouton physique pour l'APN, un classique désormais pour les smartphones.

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Pour ce qui est des deux touches tactiles en façade : "retour" se situe à droite tandis que l'accès au menu contextuel est à gauche.

Enfin, la question du gabarit reste évidemment centrale. Plusieurs constats et rapprochements peuvent être faits.

Malgré son écran de 6,3 pouces, il ne pèse que 199 grammes. C'est certes 69 grammes de plus que le GS4 (130 g) mais seulement 14 grammes de plus que le Lumia 920 (185 g). Mais c'est aussi 91 grammes de moins que la Google Nexus 7 2013 (poids de 290 grammes).

Par ailleurs, la phablette est très fine avec épaisseur de 9 mm et son encombrement n'est pas accentué par des rebords proéminents. Le Galaxy Mega mesure 167.6 x 88 x 8 mm. A titre de comparaison, les Galaxy Note III et Galaxy 4 mesurent respectivement 151.2 x 79.2 x 8.3 mm et 136.6 x 69.8 x 7.9 mm.

Afin de protéger son large écran, plusieurs coques sont disponibles dont la Flip Cover de Samsung qui vient le recouvrir.

Spécifications et Performances du Galaxy Mega

Samsung avait opté pour le Snapdragon 600 de Qualcomm pour la version I9505 du Galaxy S4 et du Snapdragon 800 pour une des versions du Note III. La boucle est bouclée avec le choix du Snapdragon 400 pour le Galaxy Mega.

Il s'agit bien entendu du SoC d'entrée de gamme dans la dernière génération de Snapdragon. Ici, point de GPU Adreno 320 (voire 330 comme dans le S 800), le S 400 se contentant du modeste Adreno 305.

Les coeurs Krait 300 et 400 respectivement des S 600 et S 800 laissent ici la place à deux coeurs Krait 200 cadencés jusqu’à 1.7 GHz (précisément de 384 MHz à 1728 MHz).

Le S 400 est par ailleurs épaulé par 1.5 Go de RAM.

Côté performances, cela se traduit par des scores moyens dans les benchmarks : 18 291 pour Antutu alors que le HTC One qui carbure au S 600 dépasse les 25 000 points et que le S4 est à 24 459. Un score toutefois plus que correct et même supérieur à ceux des Nexus 4 et Galaxy S3.

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En revanche, le Mega n'est pas le nec plus ultra quand il s'agit des performances graphiques. Pour les derniers jeux 3D du moment, il ne s'agit donc pas du modèle de prédilection même s'il est tout à fait capable de les faire tourner. Mais, pour un usage courant, cela pourrait s'avérer suffisant. "Pourrait" car on note parfois un manque de fluidité lorsqu'on glisse d'une page à une autre. On remarque également à certaines occasions des ralentissements en consultation de pages web. Mais, le plus dérangeant est peut-être la lenteur des téléchargements, problème difficilement explicable.

Difficile de mettre cela sur le compte des composants ; on peut plutôt pencher pour des problèmes d'optimisation logicielle. On espère donc qu'une mise à jour firmware viendra corriger le tir.

Mais, Samsung a également consenti à d'autres sacrifices sur l'autel du prix. La BOM (Bill of Materials) est ainsi contenue avec le choix d'un grand écran certes, mais dont la définition est plutôt faiblarde en comparaison des canons du moment. Ici, point de Full HD, la définition porte à 1280 par 720 (720p). Cela se traduit par une résolution de 233 ppp. On est loin des 441 ppp (Galaxy S4), 369 ppp (Galaxy Note III), 315 ppp (Nexus 7 2013) ou encore 344 ppp (Xperia Z Ultra).

Les amoureux des pixels et de la Full HD pourraient être déçus mais on peut aussi estimer qu'à l'usage, plus le terminal est grand, plus on le tient à distance de ses yeux.

De surcroît, Samsung a opté pour un écran LCD en lieu et place d'un AMOLED. Les noirs sont bien entendu moins profonds et le taux de contraste moindre (1150:1), mais il reste très lumineux (450 cd/m²) et très plaisant à regarder.

Le Galaxy Mega est proposée avec 8 Go (version testée) de mémoire interne ou 16 Go de mémoire interne qu’on peut étendre avec une carte microSD (jusqu'à 64 Go supplémentaires).

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Connectivité du Galaxy Mega

Si Samsung a vu les choses en grand pour le Galaxy Mega, la connectivité n'est également pas en reste.

La connectivité cellulaire est ainsi complète avec les supports de la 2G quadri bande (850 / 900 / 1800 / 1900 MHZ)), de la 3G quadri bande (850 / 900 / 1900 / 2100 MHZ) et du HSPA (42 Mb/s en débit descendant et 5.76 Mb/s en débit montant).

Mais le Mega supporte également la 4G LTE de catégorie 3 avec des débits théoriques maximaux de 100 Mb/s (en DL) et de 50 Mb/s (en Upload). Pour l'occasion, 5 bandes de fréquences sont supportées : 800 / 850 / 900 / 1800 / 2100 / 2600 MHz.

Dans l'Hexagone, sous l'impulsion de Bouygues Telecom et avec l'accord de l'ARCEP, la bande des 1800 MHz utilisée pour la 2G a eu droit à un refarming 4G LTE auprès de certains opérateurs mobiles français (Bouygues Telecom donc alors que Free Mobile devrait également en bénéficier).

Par ailleurs, les bandes 800 MHz (les fameuses fréquences en or) et 2600 MHz sont les bandes qui ont été vendues aux enchères en 2011 aux 4 opérateurs mobiles français (Orange, SFR, Free Mobile et Bouygues Telecom). Pas de support de la 4G LTE sur la bande des 700 MHz en revanche (fréquences pourtant idéales pour une utilisation urbaine grâce à des longueurs d’onde relativement élevées), bande initialement dédiée à la TNT mais visée par Free Mobile.

Le Galaxy Mega est donc paré pour toutes les offres mobiles 4G LTE proposées (actuellement et dans le futur) dans l'Hexagone.

L'EAP-SIM est également de la partie et permet de se connecter automatiquement aux hotspots Wifi des boxes ADSL (FreeWifi_Secure pour Free par exemple).

Ajoutons à cela le support du NFC utilisé pour différentes applications : lecture (et écriture) de tags, connexion avec des périphériques pour initier l’appairage Bluetooth. De nombreux casques audio (Zik de Parrot par exemple) et autres enceintes Bluetooth (Playup de Nokia par exemple) tirent ainsi profit du NFC. C’est également le cas de la montre connectée SmartWatch 2 de Sony, de la Pebble et de la Galaxy Gear (dont le support pourrait rapidement s'étendre à d'autres terminaux Galaxy).

Le S Beam du constructeur sud-coréen (apparu avec le S3) permet l'échange de données entre appareils Samsung. Positionnez deux smartphones supportant le NFC dos-à-dos au contact et vous pouvez partager des photos, des vidéos, des mp3...

Le NFC permet simplement d'appairer les deux dispositifs mobiles mais les transferts se font en Wifi Direct (contrairement à Android Beam qui met en oeuvre le Bluetooth (bande passante plus limitée) pour les transferts de données).

Le Mega permet également d'utiliser directement le Wifi Direct. A l'instar du Wifi ad-hoc, il s'agit d'échanger des données sans fil directement d'appareil à appareil sans passer par un routeur. Par rapport à S Beam (ou Android Beam), inutile de coller les deux appareils dos-à-dos avec le Wifi Direct, ce qui s'avère beaucoup plus pratique.

Bien entendu, le Mega est doté d'une puce GPS qui permet la géolocalisation via les constellations satellites des systèmes GPS et Glonass.

Le Galaxy Mega se distingue de nombreux autres smartphones grâce au support du Wifi ac, la norme Wifi qui devrait supplanter le Wifi n dans les années à venir.

La norme Wifi 802.11ac encore à l'état de draft succèdera à la norme Wifi 802.11n elle-même compatible avec la porteuse 5 GHz. En configuration MIMO 2x2, sa bande passante peut atteindre en théorie 867 Mb/s. De surcroît, il permet à l'appareil qui l'embarque de consommer jusqu'à 6 fois moins d'énergie. Reste à attendre que le Wifi ac soit implémenté dans les routeurs et autres set-top-boxes des opérateurs ADSL. Ici, il s'agit du Wifi ac HT80 qui supporte un débit théorique ascendant de 433 Mb/s.

Le MHL 1.2 via le port microUSB est également de la partie et, moyennant l’acquisition d’un adaptateur MHL microUSB vers HDMI, permet de diffuser du contenu depuis le smartphone vers un moniteur ou une HDTV. La lecture se fait en toute fluidité alors que le hardware est sollicité pour afficher simultanément les vidéos sur deux écrans.

Le Galaxy Mega supporte également le DLNA et le Bluetooth 4.0 (dont le profil Bluetooth Low Energy).
On regrettera toutefois que le mobile à taille XXL ne supporte pas la norme de recharge sans fil Qi.

Multimédia avec le Galaxy Mega

Si le Galaxy Mega dispose d'un capteur CMOS de 8 MPixels pour l'APN principal, il ne se caractérise pas par la qualité de ses photos. L'APN perd complètement les pédales lorqu'on tente de photographier des scènes comprenant simultanément des zones sombres et ultra éclairées. Aucun réglage ne parvient à le sortir de cette torpeur quand de telles scènes se présentent.

Il permet par ailleurs de filmer en 1080p à 30 ips avec captation sonore stéréo. On reste également déçu par le résultat.

En façade, un APN de 1.9 MPixels pourra ête utilisé en guise de webcam de très bonne qualité.

Mais le Galaxy Mega sait se transformer en véritable box multimédia qu'on pourra connecter via un simple adaptateur MHL (Mobile High-Definition Link) à une HDTV ou un moniteur (interface entre le port microUSB du smartphone et une entrée HDMI d'un écran externe). Ajoutons-y l'excellente appli Plex for Android (en ayant au préalable installé le logiciel client serveur Plex gratuit sur son PC), le Mega étant capable d'afficher simultanément en toute fluidité sur son propre écran et sur un écran déporté.  

Le site Maisondugsm qui propose un tel adaptateur MHL avec le modèle Samsung EPL-3FHU au tarif de 48.90€ nous a permis de tester cette fonctionnalité sur le Samsung Galaxy Mega.

Samsung_Galaxy_Mega_MHL_Plex_1   Samsung_Galaxy_Mega_MHL_Plex_2  

Ci-dessus (photo à gauche), un Nexus 4 fait office de télécommande grâce à une appli Android idoine destinée à Plex (il en existe de nombreuses gratuites sur le Google Store). Depuis cette appli lancée sur le Nexus 4, il suffit de préciser l'appareil à "piloter" (ici le Mega), les deux terminaux devant être simplement connectés au même réseau local. Tout répond parfaitement et sans latence.

Petite digression au sujet du service Plex qui permet d'accéder à son contenu multimédia présent sur un PC ou un NAS. Le service complet (également disponible sous forme d'appli pour iOS, Windows 8/RT et Windows Phone 8) prend en charge les fichiers non taggés, les sous-titres et bénéficie d'une excellente interface et de nombreuses fonctionnalités (notamment la synchronisation qui permet de reprendre la lecture au dernier endroit en passant d'un appareil à un autre).

L'achat d'un adaptateur MHL trouve ici tout son sens avec un appareil compatible MHL tel que le Galaxy Mega.

On pourra également utiliser AllShareCast (variante du Miracast) qui permet de diffuser de la même manière du contenu, sans fil toutefois. Il faut cependant que votre HDTV soit compatible (c'est le cas de certains modèles Samsung uniquement) ou bien acquérir un adaptateur AllShareCast plus onéreux qu'un boîtier MHL et qui ne sera compatible qu'avec des terminaux Android de marque Samsung.

Ci-dessous l'adaptateur MHL utilisé pour tester cette fonctionnalité sur le Galaxy Mega :

adapteur_MHL_vers_HDMI_Samsung   adapteur_MHL_vers_HDMI  

Surcouche Touchwiz du Galaxy Mega

A l'instar des autres terminaux mobiles Samsung, le Galaxy Mega est habillé de l'interface utilisateur TouchWiz. Elle vient en surcouche d'Android 4.2.2.

La bonne nouvelle vient du fait que le Mega hérite de toutes les fonctionnalités propres au GS4 à l'exception du scrolling vertical commandé par le mouvement de la tête et Air Gesture qui permet d'effectuer des actions par mouvement du téléphone.

Touchwiz Nature UX 2.0
Les différences avec Android 4.2 stock sont d'abord d'ordre cosmétique mais aussi fonctionnel. Avec TouchWiz, la barre de recherche Google peut être enlevée (ce n'est pas le cas sur Android 4.2 stock).
Pratique, on peut aussi effectuer un "pinch to zoom" afin d'accéder directement à l'index depuis n'importe quel écran. Cela permet de reconfigurer les différentes pages et d'en ajouter.

La barre de notifications de Touchwiz baptisée Quick Settings permet d'activer ou de désactiver très facilement le Bluetooth, le NFC, le GPS… Avec Android 4.2 stock, il y a une étape supplémentaire pour accéder aux quick settings.

Samsung_Galaxy_Mega_notifications_2   Samsung_Galaxy_Mega_notifications_1  

La zone d'applis est similaire à celle d'Android stock. Toutefois, depuis le menu, on peut créer un répertoire, accéder directement au Play Store, désinstaller une appli, changer de type d'affichage, masquer des applications... C'est plutôt bien vu.

Samsung_Galaxy_Mega_menu_contextuel  

Enfin, si vous appuyez longuement sur le bouton home, vous accéderez aux applis récemment ouvertes. Touchwiz offre une barre avec trois fonctions supplémentaires : fermer toutes les applis, accéder à Google Now et accéder au gestionnaire d'applications.

Mais Touchwiz va au-delà de tout cela.

Les commandes vocales (Voice Control) permettent d'activer différentes tâches. On peut ainsi prendre des photos en prononçant "capturer" ou encore prendre un appel en disant "répondre" (ou le "refuser"), commander la musique vocalement ainsi que l'alarme ("arrêter" ou "répéter" les alarmes). Il faut bien entendu utiliser le lecteur mp3 de Samsung : si "augmenter le volume", "baisser le volume", "suivant" et "précédent" fonctionnent bien, en revanche "pause" et “lire" ne sont pas bien reconnus (il faut les répéter plusieurs fois). Par ailleurs, cette reconnaissance vocale ne fonctionne plus lorsque vous la lecture se fait depuis le widget de l’appli !

Un capteur permet de reconnaître les gestes jusqu'à 7 cm (en théorie) de distance. A titre d’exemple, on peut effectuer des captures d'écran en balayant la surface de l'écran avec l’arrête de la main. Ceci est très gadget et le fonctionnement est plutôt aléatoire.

Air View est en revanche bien plus pratique. Approchez un doigt (sans toucher l'écran) dans la galerie ou l'appli d'email et vous verrez une information contextuelle. Bien que parfaitement implémentée, cette fonctionnalité ne marche malheureusement qu'avec les applis Samsung (galerie, lecteur mp3, S Memo…).

Touchwiz offre le multifenêtrage au Mega qui permet de partager l'écran entre deux applications. Il suffit de faire apparaître un bandeau des applis sur la gauche de l'écran (appui long sur la touche "retour") et de faire glisser une première appli puis une seconde sur l'écran. On peut ainsi regarder une vidéo YouTube tout en prenant des notes ou en écrivant un email. Avec l’écran de 6.3 pouces du Galaxy Mega, cela devient aussi pertinent qu’avec les Galaxy Note 8.0 et Galaxy Note 2.

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Autonomie du Galaxy Mega

Malgré sa batterie de 3200 mAh, le Galaxy Mega ne se caractérise pas par une autonomie de chameau, comme c’est le cas pour les Galaxy Note dotés également d’une grosse batterie.

Avec un usage qu’on qualifiera de "moyen" (pas de 4G LTE ou de vidéos outre-mesure), on atteint une autonomie d’une journée, la norme actuellement pour les smartphones.

Quick Charge
La version I9205 (celle testée dans ce dossier) bénéficie de la recharge rapide via la technologie Quick Charge 1.0 de Qualcomm.

Le procédé Quick Charge de Qualcomm permet de recharger un terminal mobile jusqu'à 40% plus rapidement qu'un ancien smartphone ne le permettait. Une recharge qui prendrait 4 heures normalement dure ainsi moins de 3 heures avec le procédé Quick Charge.

Plus de 70 terminaux mobiles équipés de SoC Snapdragon bénéficient de cette technologie. Parmi ceux-ci, on peut compter le Galaxy S III, le Lumia 920, le Nexus 4 et plus récemment le Galaxy S4.

Toutefois, un chargeur spécifique tel que celui fourni avec le Galaxy Mega I9205 s'avère nécessaire, les chargeurs du marché n'assurant qu'une recharge "linéaire".

Le chargeur Quick Time se "signale" au smartphone en utilisant D+ et D- du câble USB pour transmettre une indication.

Ce procédé adapte le courant de charge en fonction de la tension aux bornes de la batterie. Ainsi, lorsque cette dernière est largement déchargée, la tension à ses bornes est plus basse que 5 volts.

Là où les chargeurs classiques continuent à délivrer le même courant, Quick Charge augmente le courant tout en fournissant la même puissance à la batterie, le temps de charge est ainsi notablement réduit.

L'effet de Quick Charge s'estompe ensuite lorsque la batterie est plus chargée et que la tension à ses bornes a atteint 5 volts.

Il nous aura ainsi fallu à peine plus de 3 heures pour charger la batterie de 3200 mAh du Galaxy Mega (I9205) avec l'adaptateur secteur Quick Charge fourni avec le smartphone.

Conclusion sur le Galaxy Mega

Le Samsung Galaxy Mega est un excellent smartphone avec un rapport qualité/prix à même de séduire. Son écran de 6.3 pouces permettra de surcroît de se passer d'une tablette de 7 pouces (une seconde économie en somme).

Toutefois, quelques bémols viennent brouiller les premières impressions : des raltentissements se font souvent sentir lorsqu'on glisse d'une page à une autre (notamment dans le lanceur d'applications). Il est difficile de comprendre pourquoi, d'autant plus qu'au benchmark AnTuTu, le Mega fait mieux que les Nexus 4 et GS3, pourant réputés pour leur fluidité exemplaire. Ce n'est cependant pas rédhibitoire tant cette phablette est par ailleurs complète (connectivité, fonctionnalités inhérentes à TouchWiz...).

+ Les plus

  • Tarif
  • Rapport qualité/prix
  • Support complet de la 4G LTE en France (toutes les bandes)
  • Connectivité complète (Wifi ac, MHL...)

- Les moins

  • Définition faiblarde (pas de Full HD)
  • 4G LTE de catégorie 3 (et non 4)
  • Autonomie juste malgré sa batterie de 3200 mAh
  • Des ralentissements ressentis (lors de glissers d'une page à l'autre)