À New York, Los Angeles et San Francisco aux États-Unis, de mystérieux panneaux d'affichage de taille imposante ont opté pour des messages provocateurs : " l'Internet devrait être réglementé ", " les artistes ont besoin de suivre les règles " et " vos données devraient appartenir à la NSA ".

BitTorrent-Internet-Regulated   BitTorrent-PlayByTheRules  
BitTorrent-YourDataNSA  

Ce n'est que quelques jours plus tard que ces messages ont été rectifiés en dévoilant par la même occasion le pot aux roses. Plus question de réglementation mais de personnes au centre d'Internet, davantage d'options pour les artistes et des données qui devraient appartenir aux gens et pas à l'agence américaine de renseignement.

BitTorrent-Internet-People-Powered   BitTorrent-artistsneedoptions  
BitTorrent-yourdatashouldbelongtoyou  

Ce coup de pub est à l'initiative de la société BitTorrent qui propose des solutions reposant sur le protocole de même nom et se fait l'avocat de cette technologie en P2P qui repose sur un modèle décentralisé.

Jusqu'à présent, BitTorrent Inc. avait surtout fait campagne pour réhabiliter le protocole trop souvent associé à son goût à la violation de droits d'auteur. La société a notamment profité des révélations sur les écoutes massives de la NSA - avec la collaboration supposée de géants du Net - pour surfer sur les craintes concernant le respect de la vie privée.

" Nous sommes une société étalbie sur quelques valeurs fondamentales simples. Respecter la confidentialité des utilisateurs et le contrôle des utilisateurs. Garder le Web libre, ouvert, décentralisé et accessible à tous "

, écrit Matt Mason, le vice-président du marketing chez BitTorrent Inc., sur le blog officiel de la société.

Interrogé par The Globe and Mail, il explique qu'avec le scandale PRISM, il est plus simple pour BitTorrent Inc. de communiquer sur les bienfaits d'une architecture décentralisée qui ne s'appuie pas sur des serveurs.