Cette technologie existe déjà depuis quelques années déjà, il s'agit du Li-Fi, une technique qui utilise des sources de lumière à la façon d'un code morse pour transmettre du code binaire vers un récepteur.
Ces vitesses ont été permises par l'utilisation de micro LED qui clignote rapidement pour communiquer sous forme de code binaire. Les chercheurs ont associé des diodes rouges, vertes et bleues pour recréer une lumière blanche et augmenter la quantité d'information transférée 
La solution pourrait remplacer les connexions à Internet sans fil communiquant par ondes radio, elle présente ses avantages comme ses inconvénients.
La connexion dépend tout dabord de la quantité de lumière qui transite depuis les LED vers un récepteur, mais ne nécessite toutefois pas de ligne de vue directe. Il est possible de faire réfléchir le signal à l'aide de miroirs, ou même de simples murs.
Inconvénient, la connexion ne peut pas traverser les murs ni les matériaux opaques. Elle se veut ainsi particulièrement intéressante pour créer diverses zones sécurisées ou à accès limité.
Cela fait bientôt 10 ans que diverses équipes travaillent sur la technologie Li-Fi, un peu plus tôt ce mois, une équipe de scientifiques chinois ont réussi à atteindre une vitesse de 150 mégabits uniquement avec des ampoules.
La NASA travaille également à son propre système Li-Fi basé sur l'utilisation d'un Laser surpuissant capable de transmettre des données en haut débit sur de très longues distances et vers d'autres planètes.
Comme le rappelle le Dr Harald Haas, à l'origine du travail cité ci-dessus et du nouveau record de vitesse de transfert, l'intérêt du Li-Fi est que tout le monde est potentiellement déjà partiellement équipé, et que les ampoules deviennent aujourd'hui multifonctions, elles servent de point lumineux, d'émetteur sans fil et de moyen de communication, tout comme d'un point d'accès au Li-Fi, et ce, avec un investissement modique.
