Pour ZDNet, Mary Jo Foley fait le point sur les derniers bruits de couloir au sujet de Midori. Ce nom de code fait référence à un projet de recherche de Microsoft pour un système d'exploitation non-Windows.

Julie-Larson-Green-Microsoft-Windows-8 Midori s'appuie lui-même sur un projet antérieur baptisé Singularity - débuté par Microsoft Research en 2003 - pour le développement d'un petit noyau de système d'exploitation écrit en code managé et donc une exécution de code passant par une machine virtuelle.

Mais si Singularity était écrit en C#, pour Midori il s'agirait de tirer parti d'un nouveau langage de programmation qui porterait le nom de code M#. Selon Mary Jo Foley, M# aurait été développé en même temps que Midori et de manière à permettre à ce dernier d'acquérir une indépendance vis-à-vis de l'héritage Windows.

Un tel langage pourrait être utilisé pour concevoir toutes sortes d'applications et particulièrement adapté pour des applications de Cloud Computing. Sans faire explicitement allusion à M#, Joe Duffy, un développeur de Microsoft présenté comme un membre de l'équipe Midori, décrit un nouveau langage en tant qu'extension de C# et qui pourrait être proposé en open source.

Ingénieur logiciel chez Google, Aleks Bromfield a travaillé auparavant chez Microsoft et explique à ZDNet que l'idée de M# est d'être le " langage de plus bas niveau se situant tout en bas de la pile ". " Mais il est également sûr et suffisamment productif pour l'écriture de systèmes de haut niveau comme des services Web ".

D'après les sources de Mary Jo Foley, le projet Midori n'est plus en incubation. Il serait passé sous la houlette de Terry Myerson, le responsable du groupe systèmes d'exploitation chez Microsoft. Il est alors tentant de penser qu'au moins une partie du travail réalisé sur Midori pourrait se retrouver dans Windows 9.

Sauf qu'il y a encore beaucoup trop d'extrapolations à ce stade. Joe Duffy a du reste calmé un certain enthousiasme en mettant à jour son billet de blog pour pointer du doigt trop de spéculations. " Je décris un travail de recherche, rien de plus, rien de moins ".