Le coup de sifflet final a été donné pour la Coupe du monde de foot qui a sacré l'équipe d'Allemagne. Le mois de compétition a été l'occasion d'établir des records sur Facebook et Twitter. À partir des huitièmes de finale, il a aussi mis en confrontation le Big Data avec Bing face à Google.

Boule_de_cristal Épaulé par la technologie prédictive de Bing, l'assistant personnel virtuel de Windows Phone 8.1 a correctement pronostiqué les vainqueurs de 15 rencontres sur 16 dont la finale. L'erreur de Cortana a été pour la petite finale où l'équipe des Pays-Bas s'est imposée et non le Brésil.

Le modèle prédictif de Bing s'est appuyé sur la " force " de chaque équipe qui a été déterminée en fonction d'une multitude de facteurs. Parmi ceux-ci, les résultats précédents dans des matchs de qualification ou dans des compétitions internationales, l'avantage du terrain ou une proximité pour les équipes d'Amérique du Sud, le type de surface et les conditions météorologiques…

Les données ont également été affinées en prenant en considération les divers paris sur les rencontres. Pour l'équipe Bing de Microsoft, ce modèle prédictif a l'avantage de " s'adapter dynamiquement et en permanence ". Elle semble y avoir pris goût et fait miroiter de nouvelles prédictions dans les prochains mois.

Pour Google, le Mondial a été l'occasion de mettre en avant sa plateforme de cloud et le traitement de données par Google Compute Engine. La recette Big Data pour les prédictions a tiré parti de données de performances sur les joueurs obtenues auprès de Opta Sports, ainsi que le soutien à une équipe notamment mesuré en fonction du nombre de supporters et un moteur de classement.

Les prédictions de Google ont commis deux erreurs. Un mauvais pronostic pour l'issue de la rencontre France - Allemagne en quart de finale, et comme Bing, une erreur pour le résultat de la finale pour la troisième place.

Mais peut-on vraiment prédire le résultat d'un match de foot en faisant abstraction de la glorieuse incertitude du sport ?