Le geofencing permet de créer un espace à partir duquel des interactions peuvent se créer avec les utilisateurs de smartphones. Il fonctionne à partir d'un réseau de balises de proximité qui peuvent suivre les déplacements de clients dans une boutique, par exemple, et proposer des informations pratiques ou des promotions spécifiques en fonction du positionnement des clients dans cet espace.

Qualcomm logo  C'est un bon moyen de recréer un système de localisation relativement précis (plus que par simple localisation WiFi ou Bluetooth) mais sans faire appel au GPS, et de tirer pleinement parti des possibilités des services LBS (Location-Based Services).

Le groupe Apple a lancé avec iOS 7 sa propre solution iBeacon qu'il espère voir s'étendre au commerce de détail ou aux musées et qu'il a commencé à déployer dans ses boutiques Apple Store aux Etats-Unis.

Mais il n'est pas seul sur le créneau et le géant américain Qualcomm vient d'annoncer le lancement de deux types de balises de proximité utilisant sa technologie Gimbal. Il s'agit là aussi d'un écosystème pour du geofencing utilisant des balises spécifiques et offrant une précision de positionnement de l'ordre de 30 cm et pouvant fonctionner avec iOS et Android.

Comme iBeacon, Gimbal permet à partir d'un réseau de balises de proximité placées par exemple dans une boutique de suivre les déplacements des clients de rayon en rayon, de connaître leurs centres d'intérêt et le temps passé, et de proposer des services contextuels adaptés.

Qualcomm Gimbal

Les balises sont Bluetooth Smart, c'est à dire qu'elles utilisent la version du Bluetooth dédiées aux capteurs et très peu gourmande en énergie, ce qui permet d'assurer des autonomies des balises de plusieurs mois à un an pour la balise Gimbal Series 10, et de 1 à 3 ans pour la balise Gimbal Series 20 ou plus encore avec des modes de transmission adaptées.

Elles ne mesurent que quelques centimètres, avec des prix pouvant descendre entre 5 et 10 dollars en fonction du volume commandé. Les balises lancées ce jour par Qualcomm ne sont compatibles qu'avec iOS mais le support pour Android est prévu.

Comme pour d'autres technologies, Qualcomm essaie de pousser un écosystème complet en espérant qu'il sera largement adopté. Les questions pratiques et de coût sont donc particulièrement importantes s'il veut pouvoir diffuser sa solution...et vendre les puces de communication qui vont avec.

Pour parer les critiques sur les conséquences de ce suivi sur la vie privée des utilisateurs, Qualcomm assure que le pilotage du service, qui passe par une application mobile, se fait avec la possibilité de régler les paramètres de confidentialité par l'utilisateur, tandis que les échanges de données entre les smartphones et l'infrastructure Gimbal sont sécurisés.