Du fait de son énorme succès, avec plus de 2 milliards de téléchargements au compteur depuis le premier opus, la saga Angry Birds fait partie, avec Google Maps, de ces applications mobiles pointées du doigt comme potentiellement utilisables par la NSA.

Elle intègre en effet un système de diffusion de publicités qui permet aux annonceurs de collecter des données relatives à l’utilisateur telles que son nom, son modèle d’appareil ou encore sa géolocalisation. Un flux de données personnelles qui certains verraient bien faire un petit crochet par l’agence de surveillance nord-américaine, surtout depuis la révélation de documents parlant d’un espionnage via les applications mobiles.

Questionnée à ce sujet par The Guardian, la société Rovio, qui édite la célèbre saga opposant les oiseaux et les cochons, a indiqué qu’aucune surveillance n’était organisée à sa connaissance.

Angry Birds Go iOS (5)  
Angry Birds Go!, le dernier opus en date ( DR ; cliquer pour agrandir )

Peut-être désinstallerez-vous d’emblée vos titres Angry Birds, et pourquoi pas Candy Crush qui rencontre lui aussi le succès et intéresserait donc potentiellement la NSA. Ou bien vous direz-vous qu’à ce compte-là autant se passer radicalement de votre smartphone et de tout objet pouvant servir de mouchard. On peut aussi se dire que ceux qui n’ont rien à cacher et acceptent depuis des années de partager leurs données avec les annonceurs publicitaires peuvent continuer comme si de rien n’était et ne pas virer à la paranoïa.

Source : LeMonde