Impossible de ne pas faire le rapprochement entre Valkyrie et les mechas issus des mangas japonais, d'ailleurs, la NASA ne s'en cache pas, son but était d'impressionner dès le premier coup d'oeil.

NASA-Valkyrie Dans son ensemble, on peut considérer Valkyrie comme une évolution d'Asimo, à savoir un robot humanoïde complètement autonome, capable de se déplacer en marchant sur ses deux jambes.

Le robot offre la particularité d'être modulable, puisque ses bras sont détachables et peuvent être remplacés par divers outils, ou permettre de proposer ainsi une configuration plus compacte du robot. Équipé de capteurs sonars, de caméras et d'un module lumineux sur son plexus à la façon d'Iron Man, Valkyrie impose par son mètre quatre-vingts de hauteur.

Mais le colosse est également suffisamment mobile et habile pour remplir sa tâche principale, à savoir se déplacer au milieu des décombres dans le but de repérer, et d'aider des victimes de désastres divers.

Des caméras sont ainsi montées sur sa tête, son corps, ses avant-bras, ses pieds et ses genoux pour proposer une vue optimale des terrains accidentés comme les décombres d'un immeuble. Son sonar et son unité Lidar permettront également de repérer d'éventuelles victimes à travers des blocs de béton ou de métal.

  

Valkyrie est d'autant plus impressionnant qu'il fonctionne sans fil, sa batterie de 2kWh étant stockée dans son dos. La ressemblance avec un être humain a été poussée au maximum, puisque le robot se déplace, bouge et s'habille même comme un homme.

Le robot de la NASA devra se mesurer aux autres concurrents du défi de la Darpa le 20 décembre prochain. De façon étonnante, Valkyrie n'aura été conçu et fabriqué qu'en neuf mois seulement, la NASA disposant néanmoins d'une précédente expérience dans le domaine avec son Robonaut. En tout, ce sont 50 personnes qui ont travaillé au projet. De quoi prouver au monde comment les fortunes dépensées dans les projets spatiaux trouvent des retombées concrètes sur Terre.

Source : The Verge