Incapsula a publié une mise à jour de son étude sur le trafic des bots que nous avions relayée l'année dernière. Elle est basée sur l'analyse de 1,45 milliard de visites pendant 90 jours sur un groupe de 20 000 sites opérés par des clients de Incapsula.

Elle montre une augmentation sensible du trafic Web généré par des bots et donc d'origine non humaine. Cela concerne ainsi plus de 61 % de tout le trafic Web, soit une augmentation de 21 % par rapport à 2012.

La majorité de ce trafic ayant pour origine des agents logiciels est à mettre à l'actif de " bons bots ". Ce sont des agents légitimes à l'instar des moteurs de recherche et outils de performance Web. Le trafic qu'ils génèrent est passé de 20 % à 31 %.

Bien présents, la proportion de trafic des " mauvais bots " a par contre peu varié. Avec des intentions le plus souvent malveillantes, ces bots sont divers. Il y a les outils de hacking (défacement, détournement de sites, injection de malware...), les scrapers ou gratteurs qui copient par exemple du contenu d'autres sites, les spameurs et les " autres imitateurs ".

C'est cette dernière catégorie des imitateurs qui est la plus représentée et la seule du côté des mauvais bots à avoir connu une augmentation par rapport à 2012. " Le dénominateur commun pour ce groupe est que tous ses membres essaient de prendre l'identité de quelqu'un d'autre ", explique Incapsula.

" Par exemple, certains de ces bots utilisent l'user-agent du navigateur tandis que d'autres essaient de se faire passer pour des bots de moteurs de recherche ou d'autres services légitimes. Le but est toujours le même - s'infiltrer à travers les mesures de sécurité du site Web. "

Sur le Web, ce sont en tout cas les bots - gentils ou méchants - qui sont manifestement plus actifs que l'utilisateur de genre humain.

Les résultats de l'étude de Incapsula sont résumés dans cette infographie :

Incapsula-trafic-web-bots-2013