Will Wright n'est pas quelqu'un qui aime exposer des choses dérangeantes. Le nu n'était jamais explicitement montré dans les Sims, une mosaïque venant toujours cacher les attributs des hommes comme des femmes quand le moment de se laver était venu. Il devra toutefois faire face à l'esprit créatif, et souvent mal tourné, de plusieurs joueurs, qui se plairont à faire évoluer un monstre en forme de pénis, ou bien des créatures rassemblant deux corps en train de copuler. Pour Will, c'est le prix à payer pour avoir donné à ces joueurs le contrôle.

"Quand vous donnez aux joueurs le contrôle créatif, vous devez vous attendre à ce qu'ils fassent de l'inattendu. Certains sont vraiment bien faits en regard de ce qu'ils représentent. C'est étonnamment explicite, en particulier quand ces créations sont animées. Nous devons juste nous assurer que ces gens ne gâchent pas l'expérience des autres."


Le pouvoir à portée de clavier
Les descriptions de ces "êtres" pourraient très bien convenir à des monstres figurant dans des jeux comme Silent Hill. On rappellera également que Spore n'est pas le premier jeu où le pouvoir de création connait des déviances. Graffiti Kingdom (PS2) permettait de créer son propre personnage ou monstre, en définissant sa voix, ses attaques, son mode de déplacement, et bien que le jeu était tout mignonnet, on trouvait des joueurs qui n'avaient pas hésité à réaliser des créatures "interdites aux moins de 18 ans".

Pour finir, Will Wright rassure en affirmant que "vous pouvez terminer le jeu sans avoir tué quiconque". Mais nous connaissons trop bien l'être humain pour se douter que notre instinct premier nous poussera à exterminer dans un premier temps.

Spore est toujours attendu pour le 4 septembre prochain, sur Nintendo DS et PC.


Source : SeattlePI.com