Après avoir identifié plusieurs sites potentiels à l'atterrissage du robot sonde Philae sur la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, l'ESA vient de confirmer avoir arrêté son choix sur le site "J".

Rosetta vignette  L'ESA avait déjà évoqué une première décision par le passé, mais s'était laissé quelques semaines de réflexion pour valider définitivement l'option. Entre temps, la sonde Rosetta s'est rapprochée à moins de 10 km de la surface de la comète pour étudier plus en profondeur la configuration des sites repérés.

Parmi les sites choisis, le site J représente la meilleure option, de par des pentes limitées et peu de rochers présents. Il ne faudrait ainsi pas que le module robotique vienne à glisser ou à basculer lors de son atterrissage, d'autant que cela se réalisera alors que la comète et la sonde se déplacent à 55 000 kilomètres par heure.

Il ne faudra pas non plus que l'atterrissage entraine des éboulements ou avalanches ni qu'elle ne provoque l'explosion de la comète. Philae devra se poser en douceur avant de commencer à forer le sol de la comète et d'en extraire des échantillons de glace et de poussière. Une poussière qui remonte aux origines de l'univers, et qui est présentée comme l'occasion d'en comprendre davantage sur les nos origines.

La mission d'atterrissage a également été confirmée pour le 12 novembre prochain, il faudra alors 7 heures à Philae pour quitter Rosetta et aller se positionner sur le site "J" grâce à deux harpons et un propulseur.

À son arrivée, le robot réalisera un panorama à 360 degrés du site d'atterrissage, puis il se lancera dans l'opération délicate de forage.

L'ensemble de la mission d'atterrissage reste à haut risque, et les ingénieurs annoncent une statistique qui en dit long sur la complexité de la procédure : il y a 50 % de chances que la mission se déroule comme prévu.