Au mois de janvier de cette année, la CNIL condamnait Google à une amende de 150 000 euros suite à une enquête menée sur les conditions d'utilisations des services de la firme. Depuis mars 2012, le groupe avait en effet modifié sa politique de gestion des données personnelles pour les transmettre à ses différents services.

Google-CNIL-condamnation  La CNIL avait donc appliqué une sanction pour les règles de confidentialité et un défaut d'information des internautes, Google avait même été contraint d'afficher un message informant les utilisateurs de la sanction en question sur son moteur de recherche pendant 48 heures.

Plus globalement, l'affaire avait amené l'Europe à se pencher sur le cas de Google, et dans la foulée, l'Italie lançait sa propre enquête.

Et le verdict vient de tomber : le régulateur italien vient de lancer un ultimatum à Google qui dispose désormais de 18 mois pour changer sa façon de traiter et de stocker les données des utilisateurs italiens. Pendant ce temps, la firme devra donc déployer des formulaires visant à recueillir le consentement des utilisateurs pour utiliser leurs données personnelles, les informer de l'usage commercial de ces dernières et de réduire le délai nécessaire à la suppression complète d'un compte Google à 2 mois ( pour l'ensemble de la procédure).

En réponse, Google a annoncé qu'elle présentera une feuille de route de mise en conformité avec les requêtes de l'autorité italienne d'ici le mois de septembre. En cas de manquement ou de récidive, Google encourt des sanctions allant jusqu'à 1 million d'euros. Une somme bien plus importante qu'en France, mais qui reste toutefois anecdotique au regard du capital du groupe.