C'est fin 2013 que sont apparus les premiers smartphones dotés d'affichages flexibles, dans lesquels le substrat de verre de l'écran est remplacé par un substrat plastique offrant une certaines souplesse. Dans ces premières tentatives, représentées par les smartphones Galaxy Round chez Samsung et LG G Flex chez LG Electronics, l'affichage est incurvé mais, tout en offrant une certaine élasticité, il n'est pas destiné à être plié.

écran souple  Samsung est allé un peu plus loin en septembre 2014 en dévoilant le Galaxy Note Edge, un smartphone dont l'affichage s'étire jusque sur la tranche de l'appareil pour y afficher des notifications. Là encore, une partie de l'affichage est incurvée mais elle n'est pas mobile.

La prochaine étape porte donc sur la production d'affichages réellement souples, pouvant être repliés sur eux mêmes. Et sur ce point, Samsung Display, la filiale du géant coréen productrice d'affichages mobiles pourrait commencer à en produire d'ici la fin de l'année prochaine.

Selon Lee Chang-hoon, responsable de la stratégie chez Samsung Display, la filiale sera en mesure d'assurer une production de 30 000 à 40 000 affichages souples flexibles mensuelle à fin 2015, et elle pourrait être la seule à disposer d'une telle capacité de production sur l'année 2016. Son concurrent LG Electronics, lui aussi très impliqué dans les technologies d'écrans souples, ne devrait cependant pas être trop loin derrière.

Cette production devrait être suffisante pour que Samsung puisse annoncer un smartphone avec affichage souple à la fin de l'année 2015, a-t-il encore indiqué. Le Galaxy Note Edge a reçu de bons échos qui ont conduit Samsung Electronics à accélérer ses projets et à étendre sa ligne de production à l'origine des écrans flexibles de la phablet.

Samsung va par ailleurs poursuivre son offensive sur l'AMOLED et tenter d'en réduire les coûts afin d'en faire une alternative de moins en moins contournable à la technologie LCD, qui n'a pourtant pas encore dit son dernier mot.

Source : ZDNet.com