La Chine ne cache plus ses ambitions spatiales et rêve de rivaliser avec les programmes spatiaux de la NASA (surtout) et des agences spatiales mondiales en tentant même de leur voler la vedette sur certains projets.

En attendant de pouvoir s'attaquer à l'exploration martienne, c'est la Lune qui doit servir de terrain d'essai aux technologies spatiales chinoises, avec plusieurs missions prévues à court terme.

yutu chine lune Il y a d'abord Chang'e-5 qui doit poser un module sur la Lune, récupérer des échantillons de sol et les ramener sur Terre.

Il y aura ensuite la mission Chang'e-4 qui consistera à poser un module pour la première fois sur la face cachée de la Lune.

La mission Chang'e-5 devait être lancée dès cette année mais l'échec du second tir du lanceur Longue Marche 5 au mois de juillet a compromis le calendrier initial.

Tian Yulong, secrétaire général de l'agence spatiale chinoise CNSA, a souligné que les investigations pour déterminer la cause de l'échec du tir s'étendront sans doute jusqu'à la fin de l'année, compromettant donc le tir pour la mission Chang'e-5 initialement prévu en novembre.

La fusée Longue Marche 5 est un lanceur lourd d'importance stratégique pour la Chine si elle veut devenir une puissance spatiale à part entière, et l'échec du second tir après un premier lancement fin 2016 pas complètement réussi incite sans doute à la prudence.

Avec Chang'e-5 déjà décalé à 2018, il est probable que le calendrier pour la mission Chang'e-4 prévue fin 2018 soit également bousculé, de même que Tianhe, le coeur de la première station spatiale chinoise, dont le lancement est déjà reporté d'une année, à 2019.

Source : Space News