British Telecommunications (BT) annonce que des habitants de la ville de Huntington en Angleterre bénéficient pour la première fois des apports de la technologie cuivre G.fast pour leur accès Internet. Au cours des prochaines semaines, ce sont près de deux mille foyers et entreprises qui seront couverts avec un débit de jusqu'à 330 Mbps.

Il s'agit d'un essai grandeur nature pour le G.fast qui durera de six à neuf mois. Si cet essai est concluant, le G.fast devrait commencé à être plus amplement déployé en 2016 / 2017. D'ici 2020, il est escompté une disponibilité du G.fast pour des millions de foyers britanniques et jusqu'à 500 Mbps.

Ce déploiement de G.fast se fait dans le cadre d'une architecture fibre optique jusqu'au point de distribution. Pour les derniers mètres, G.fast tire parti des lignes de cuivre déjà existantes - d'où des travaux d'installation en moins pour relier le foyer - et utilise le Duplex par séparation temporelle. Les débits sont cumulatifs en associant la liaison descendante et montante. L'opérateur peut répartir la bande passante ainsi obtenue.

BT a d'abord parlé d'une distance de 100 mètres jusqu'à l'utilisateur final mais estime la technologie viable pour des distances plus longues, dont 300 Mbps à 350 mètres. Le potentiel théorique est de 1 Gbps pour les plus courtes distances.

En France, on ne parle pas encore de G.fast - ce sera pour plus tard - mais tout de même de VDSL2 avec une architecture fibre optique jusqu'au point de distribution. Un périmètre d'étude concerne ainsi les immeubles pour un débit descendant de 100 Mbps, voire 200 Mbps en fonction du profil choisi pour le VDSL2.

ARCEP-FttDP-1 ARCEP-FttDP-2

Source : BT