SFR-logo Le "sureffectif" de SFR sera bien traité dès que possible, c'est à dire à partir de juillet 2017, et il touchera un tiers des salariés, conduisant à la suppression de 5000 postes.

Les dirigeants de l'entreprise ont rencontré les membres du gouvernement et les syndicats pour évoquer le sujet, avec la volonté de trouver un accord avec les syndicats dès cette semaine.

S'il est toujours question d'un plan de départs volontaires qui ne serait activé que durant l'été prochain, les suppressions d'emplois devraient en fait démarrer dès cette année dans les filiales de distribution, considérées comme hors du cadre de la garantie de l'emploi promise par Patrick Drahi.

Ce sont ainsi un millier d'emplois qui pourraient être supprimés avant la fin de l'année, permettant de mettre une nouvelle organisation en place (le rapprochement des activités des filiales) avant les fêtes de fin d'année.

Ce sont donc ensuite 4000 personnes dont l'opérateur souhaiterait se séparer rapidement, à partir de l'été 2017, ce qui fait bondir les syndicats pour lesquels le "plan de départs volontaires" n'est qu'un plan social dissimulé.

Les départs se négocieraient avec une indemnité de 2,5 mois de salaire brut par année d'ancienneté, soit les "conditions du plan de Vivendi en 2013", mais des départs contraints pourraient être envisagés à plus long terme, avec des conséquences notamment sur les sous-traitants et prestataires, note le journal Le Figaro.

L'opérateur SFR met pour sa part en avant la nécessité de faire évoluer une entreprise qui s'est constituée par acquisitions successives (Neuf, Cegetel...) mais aussi celle de l'évolution de l'organisation interne dictée par la numérisation et l'automatisation d'une partie des process et des services, nécessitant moins de personnel.

Source : Le Figaro