La BSA | The Software Alliance, qui défend les intérêts d'importants éditeurs de logiciels, publie les résultats d'une étude menée avec le cabinet IDC. Tous les deux ans, cette étude sur le piratage de logiciels dans le monde est mise à jour.

BSA-taux-piratage-2013-top-20-valeur-commerciale Par piratage, il faut comprendre l'installation sur des ordinateurs de logiciels ne disposant pas d'une licence conforme, ce qui peut aussi se faire à l'insu du professionnel ou du particulier.

En 2013, le taux de piratage moyen dans le monde a augmenté d'un point pour atteindre 43 %. Il est le plus élevé dans la région Asie-Pacifique avec un taux de 62 % et le plus faible en Amérique du Nord avec 19 %.

La moyenne de l'Union européenne est de 31 %, ce qui correspond à une baisse de deux points par rapport à 2011. Malgré une diminution d'un point, la France demeure au-dessus de la moyenne européenne avec un taux de piratage de 36 %.

Pour la BSA, la valeur commerciale de ces logiciels piratés en France représente un peu mois de 2 milliards d'euros. La sempiternelle question est de savoir si un logiciel piraté aurait nécessairement été acheté sinon.

Rappelons qu'en 2013, les actions en justice de la BSA ont mis à l'amende des entreprises françaises pour l'utilisation de logiciel piratés, soit à hauteur de 1,325 million d'euros.

L'étude pose par ailleurs la question de l'impact du cloud sur l'utilisation de logiciels avec ou sans licence conforme. Il ressort que le cloud fournit actuellement 10 % des fonctionnalités logicielles dans le monde et qu'il va contribuer à faire baisser le taux de piratage mais pas autant qu'attendu, d'autant que cette baisse sera perceptible pour des marchés où il est déjà relativement bas.