La collecte de données personnelles de santé et de fitness constitue l'un des axes majeurs dans l'essor des gadgets connectés du wearable computing mais sa nature hautement sensible nécessite de poser un cadre strict à leur utilisation pour éviter les dérives et en limiter l'accès aux seuls acteurs concernés.

Les éditeurs de plates-formes mobiles sont conscients de l'importance de ces enjeux. Le groupe Apple a ainsi dévoilé un système HealthKit au sein de sa future plate-forme iOS 8 pour jouer les passerelles entre les données récupérées et les développeurs et instituts médicaux concernés.

Google Fit logo   Google Fit  

Pour Google, ce sera la plate-forme Google Fit dévoilée durant la conférence Google I/O qui apportera les API nécessaires aux développeurs et gérera la collecte et l'agrégation des données depuis de multiples capteurs et gadgets.

Au lieu d'être éparpillées dans de multiples applications, les données sont regroupées en un même endroit auquel les applications peuvent ensuite accéder en fonction de différents critères, tandis que les données ne sont collectées qu'avec la permission de leur émetteur.

Google Fit presentation   Google Fit montre  

Google Fit devrait être supporté par de nombreux fabricants d'accessoires, de bracelets et de montres connectés et un SDK sera proposé aux développeurs d'ici quelques semaines. La philosophie de la plate-forme n'est pas de devenir une solution rigide mais plutôt de faciliter l'accès aux données personnelles de santé et de fitness et d'assurer une interface quelque soit le dispositif et le logiciel traitant ces données.

Credit images : Engadget