Il y a eu beaucoup de bruit autour de l'affaire de l'arrestation d'un pédophile présumé suite à la dénonciation de Google. La firme de Mountain View a fourni quelques explications. Elle a principalement insisté sur le fait que les images d'abus sexuel sur mineur, y compris pour Gmail, sont identifiées par des systèmes automatisés et la technologie employée ne vise " aucun autre contenu d'un email qui pourrait être associé à une activité criminelle. "

Et c'est finalement un peu la même histoire pour Microsoft qui met souvent en avant le fait de ne pas scanner ou " lire " les emails pour de la publicité ciblée contrairement à Google. La BBC rapporte qu'une alerte donnée par Microsoft a permis l'arrestation d'un homme en Pennsylvanie qui a été inculpé pour la réception et le partage d'images pédopornographiques.

Âgé de 20 ans, l'homme a été confondu par son utilisation de OneDrive et une tentative d'envoyer deux images illégales via un compte email Microsoft. À l'instar de Google, la firme de Redmond a prévenu le National Center for Missing and Exploited Children qui a fait le lien avec les autorités.

Dans le contrat de services de Microsoft, on peut lire :

" Dans de nombreux cas, Microsoft est informé des violations du Code de conduite par le biais des réclamations émises par les clients, mais nous déployons également des technologies automatisées pour détecter la pornographie relative aux mineurs ou les comportements abusifs susceptibles de nuire au système, à nos clients ou à d'autres personnes. "

Comme nous l'avons déjà évoqué, Microsoft a recours à sa technologie PhotoDNA afin de reconnaître des images d'abus sexuel sur mineur. Elle est aussi utilisée par Facebook et Twitter. La BBC ajoute que Google s'appuie sur PhotoDNA en plus de ses propres technologies.

PhotoDNA-Microsoft