Des studios et stars de la pornographie estiment être les victimes d'une " discrimination " de la part de Google d'après un reportage de la BBC. Le moteur recherche participerait ainsi à répandre l'idée que l'industrie pour adulte " n'est pas une industrie légitime. "

Les reproches portent notamment sur un accord récemment signé avec l'industrie conventionnelle du divertissement afin que des liens légaux pour acheter du contenu aient droit à une meilleure exposition.

En fonction de certaines requêtes contenant des mots clés comme watch ou download, un format publicitaire propose des sources légales pour de la musique, des films. L'industrie de la pornographie voudrait pouvoir bénéficier d'un même traitement qui s'inscrit dans la lutte contre les sites illégaux.

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Cela va en effet de pair avec les modifications apportées à l'algorithme de recherche de Google pour pénaliser les sites dits pirates dans les résultats (les sites sujets à de nombreuses demandes de suppression d'ayants droit) et faire mécaniquement remonter dans le classement ceux à la virginité revendiquée.

Mais on peut penser que les doléances de l'industrie de la pornographie vont restées lettre morte. Cet été, Google a banni les sites pornographiques de son réseau publicitaire. Les conditions d'utilisation d'AdWords interdisent aux sites pornographiques de faire la promotion de ce type de contenu.

L'industrie de la pornographie fait face aux mêmes problèmes que celle de la musique et du cinéma, et estime même avoir été la plus durement touchée par le piratage. Citée par la BBC, une actrice de films pornographiques estime que l'industrie pour adulte est un " taboo " pour Google, alors qu'une collaboration pourrait assurer que le " contenu consulté comprend des restrictions d'âge, à la différence des contenus piratés. "