L'affaire fait actuellement beaucoup de bruit outre Atlantique : un officier de la police de l'autoroute de Californie, Sean Harrington s'est récemment expliqué auprès d'un service d'enquête au sujet du partage de photos intimes récupérées dans les smartphones de personnes arrêtées.

CHP  Il aurait expliqué aux enquêteurs avoir subtilisé des clichés dans les smartphones des personnes qu'il aurait interpellées et les aurait échangés avec plusieurs collègues, et ce, pendant plusieurs années. Il aurait ajouté qu'il s'agirait d'un "petit jeu " entre officiers de police, assez répandu dans la profession, du moins au niveau de l'État de Californie.

L'officier a admis avoir joué à ce petit jeu une demi-douzaine de fois ces dernières années. Les clichés échangés étaient particulièrement ciblés : des photos de nu ou de scènes de sexe.

L'affaire a été mise au jour grâce à une bourde : Harrington aurait envoyé des clichés directement depuis le smartphone d'une jeune femme fraichement arrêtée, avant de tout effacer. Manque de chance, il s'agissait d'un iPhone lié à un compte iCloud. La jeune femme a ainsi pu constater l'envoi des photos depuis sa tablette le soir même, elle a ainsi pu repérer les photos envoyées agrémentées de commentaires déplacés rédigés par l'officier.

Actuellement démis de ses fonctions, l'officier de police encourt 3 années de prison pour vol de données privées et abus de ses fonctions.

Source : Cnet