Si les constructeurs chinois se limitaient généralement à l’Asie, notamment du fait de son gros vivier de consommateurs rien qu’en comptant la Chine et l’Inde et de son faible taux d’équipement, ils lorgnent désormais véritablement les marchés américain et européen.
On en a la preuve avec le jeune Xiaomi qui n’a pas caché ses ambitions à terme et qui commence à s’installer discrètement. On parle pour l’instant de boutiques d’accessoires. Mais les smartphones les rejoindront forcément un jour ou l’autre. D’autres citeront le TCL qui a percé sur le marché français au travers de la marque Alcatel One Touch. La même pour Tino Mobile, par le biais de la marque Wiko. On peut aussi mentionner Meizu, dont les modèles ne bénéficient pas d’un grand renfort de publicités, mais qui sont bel et bien commercialisés en France. Sans oublier le trublion OnePlus, qui cherche à améliorer sa logistique et prépare son second modèle.
Et la déferlante chinoise n’est pas finie. Au MWC de Barcelone, les marques Gionee, Haier et Zopo n’ont pas dissimulé non plus leur désir de s’aventurer hors d’Asie. La première proposera son dernier modèle sous d'autres griffes en Europe, dont Kazam. La seconde a déjà annoncé des modèles chez nous. Le troisième distribue elle aussi ses smartphones en France.
Le dernier smartphone de Gionee, qui a été exposé au MWC et qui sera proposé sous la griffe Kazam chez nous ( DR ; cliquer pour agrandir )
Avec une telle vague de concurrents, qui pratiquent en plus des tarifs plus compétitifs, en rognant beaucoup sur les marges, les mastodontes comme Samsung, Apple ou Sony ont du mouron à se faire. Voilà pourquoi Samsung a décidé de monter en gamme, en oubliant notamment le plastique sur ses modèles Galaxy S, et pourquoi Sony ne quitte pas le marché, mais s’en éloigne un peu.
