NASA photo Terre A quelques jours maintenant de la grande conférence COP21, l'OMM (Organisation Météorologique Mondiale) confirme les anticipations de l'été : l'année 2015 devrait bien être l'année la plus chaude jamais enregistrée.

Le réchauffement est tel qu'elle devrait passer le seuil symbolique d'un réchauffement moyen de 1 degré Celsius par rapport à l'époque pré-industrielle (la période de référence 1880-1899), du fait des conséquences de l'activité humaine mais aussi d'un effet El Nino particulièrement actif.

Le phénomène n'est pas ponctuel et l'OMM relève également que la période 2011-2015 constitue la période de cinq ans la plus chaude jamais constatée, avec de nombreux événements climatiques extrêmes, et particulièrement des vagues de chaleur répétées.

L'OMM avait déjà signalé les records atteints par les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère qui contribuent au réchauffement climatique et qui ont dépassé pour la première fois le seuil des 400 ppm (parties pour million) au niveau mondial.

L'organisation indique que la température de surface de la mer devrait atteindre ou même dépasser le record déjà constaté l'an dernier, et celle de la surface du sol sur les terres émergées devrait suivre le même chemin.

Par régions, l'année 2015 sera la plus chaude jamais vue en Amérique du Sud et en Asie et la deuxième plus chaude en Afrique et en Europe. Sur la période 2011-2015, la hausse moyenne constatée est de +0,57 degré Celsius par rapport à la période de référence (1961-1990) et cette donnée veut réfléter "une tendance à plus long terme de l'évolution du climat" par rapport aux données annuelles.

Source : OMM