Officiellement, il s'agit de se prémunir contre des écoutes indiscrètes et les montres connectées ne feraient que suivre le même protocole déjà appliqué aux smartphones.
Les accusations récentes du gouvernement américain contre la Russie pour des faits de piratage touchant des personnes politiques peuvent éventuellement faire craindre que des hackers exploitent les montres connectées comme des micros, leur permettant d'épier le contenu des réunions des ministères.
Mais l'interdiction aurait aussi une autre origine. The Telegraph rapporte une anecdote selon laquelle l'ancien ministre de la Justice Michael Gove aurait déclenché par inadvertance une chanson de Beyonce lors d'une réunion, alors qu'il regardait vraisemblablement ses emails sur sa montre.
Entre recentrage de l'attention des ministres et craintes de piratage et d'ecoutes indiscrètes, les montres Apple Watch (et sans doute les autres modèles) vont devoir rester à la porte des salles de réunion ministérielles britanniques.
