Préparant l'arrivée de la 5G, le régulateur français des télécommunications ouvre une nouvelle consultation publique visant cette fois plus particulièrement les usages sur les bandes 2,6 GHz et 3,5 GHz et leur partage entre différents usages : la 4G et la 5G, bien sûr, mais aussi l'Internet fixe haut débit par voie hertzienne et les réseaux PMR (réseaux mobiles professionnels), ainsi que l'Internet des objets.

Arcep logo vignette Tous ces usages doivent pouvoir cohabiter sur ces bandes et l'Arcep souhaite recueillir les avis des différents acteurs en vue du découpage des bandes de fréquences pour préparer les premières attributions dès le second semestre 2017.

Dans le prolongement d'une série de consultations publiques initiée depuis le 31 mars 2016, et alors que l'ANFR (Agence Nationale des Radiofréquences) vient également  de lancer sa propre consultation, l'Arcep indique vouloir "identifier les besoins auxquels ces fréquences pourraient répondre", en vue d'un premier découpage des bandes.

"L’Arcep propose ainsi d’identifier et de permettre l’attribution, dès le deuxième semestre 2017, de 40 MHz de la bande 2,6 GHz pour les réseaux PMR et de 40 MHz de la bande 3,5 GHz pour le très haut débit fixe par voie hertzienne dans les zones rurales.

Le reste de la bande 3,5 GHz serait rendu accessible dans un second temps pour la 5G lorsque la technologie sera plus mature. La consultation publique permettra de confirmer ce schéma ou d’établir, le cas échéant, un schéma alternatif", précise le communiqué.

La consultation publique est ouverte jusqu'au 6 mars 2017.