Après plusieurs mois de discussions, le gouvernement a trouvé un terrain d'entente avec les opérateurs mobiles pour renforcer la couverture mobile 4G d'ici 2020 mais aussi mettre fin aux dernières zones blanches du territoire national.

Arcep logo vignette Cet accord "historique", signé entre le gouvernement, l'Arcep et les quatre opérateurs, prévoient que ces derniers renforcent fortement leur investissement dans les réseaux.

En contrepartie, l'Etat prolongera les licences d'exploitation des fréquences mobiles et n'organisera pas d'enchères pour leur renouvellement, comme prévu initialement.

L'accord prévoit notamment la fin des dernières zones blanches d'ici trois ans et impliquera 3 milliards d'euros d'investissement de la part des opérateurs, avec l'installation pour chacun de 5000 nouvelles antennes pour renforcer la couverture 4G, ce qui devrait permettre à 10 000 communes de passer sous couverture 4G.

Comme attendu, les grands axes de transport verront leur couverture renforcée, tandis que les opérateurs sont attendus en matière de couverture à l'intérieur des bâtiments via la VoWiFi (Voice over WiFi).

Le gouvernement choisit donc de pas profiter du résultat de l'enchère sur le renouvellement des licences pour permettre aux opérateurs d'utiliser les montants pour leur investissement.

Mais l'Arcep veillera au bon respect des engagements pris par les opérateurs : "ces nouvelles obligations seront transcrites dès 2018 dans les autorisations d'utilisation des fréquences des opérateurs. Elles auront un caractère contraignant et pourront faire l'objet de sanctions par l'Arcep en cas de non-respect."

L'Autorité devra également engager les travaux pour la réattribution des fréquences 900 / 1800 / 2100 MHz ces prochaines années. Le gouvernement rappelle de son côté le "rôle crucial" des collectivités territoriales dans le bon déroulement de ce projet de mise en place du bon haut débit de 2020 et au-delà.