La BSA | The Software Alliance défend les intérêts d'importants éditeurs de logiciels et n'a guère apprécié le récent verdict en faveur de Google dans l'affaire l'opposant à Oracle pour l'utilisation de fonctionnalités Java dans la conception d'Android. En partenariat avec le cabinet IDC, elle publie également sa traditionnelle étude sur le piratage de logiciels dans le monde.

La notion de piratage fait plus exactement ici référence à l'installation de logiciels sans licence conforme. Cela peut aussi se faire à l'insu du professionnel ou du particulier. Pour le cas de la France, il s'avère que le taux de piratage est à 34 % en 2015, soit une baisse par rapport à 2013.

Le président de la BSA en France souligne que sur dix ans, le taux de piratage en France a diminué de 13 points. Pour cette tendance à la baisse, plusieurs facteurs ont été identifiés dont le recul des ventes de PC grand public, mais aussi l'augmentation du nombre d'abonnements aux logiciels cloud et SaaS (Software as a Service).

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La BSA se jette également des fleurs dans le cadre de son action de sensibilisation. Cependant, le taux de piratage en France demeure supérieur à la moyenne pour l'Europe de l'Ouest qui est de 28 %. Elle est de 39 % à l'échelle mondiale.