Le ton est donné… UR Browser est présenté comme " le navigateur made in France qui veut faire de l'ombre à Chrome ". Pour défier le dominateur navigateur de Google, AdaptiveBee a toutefois opté pour un même socle open source Chromium.

Si cela bouge dans le domaine des navigateurs avec l'arrivée de nouveaux entrants, il semble que Chromium et le moteur de rendu Blink (basé sur un fork de WebKit) deviennent de plus en plus la norme. Quelque part, cela restreint tout de même l'innovation, même si cela permet de partir avec une base qui profite d'un développement actif.

Pour se démarquer, UR Browser affiche une certaine convivialité dès la page d'accueil avec des widgets personnalisables dont en fonction de sa localisation, et offre un espace dédié à la messagerie via Messenger, WhatsApp, Skype et Telegram sur le Web. L'utilisateur peut retrouver ses notifications mobiles.

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Outre un catalogue de jeux en ligne qui s'accompagne de quelques publicités, une bibliothèque multimédia intégrée donne accès dans le navigateur au contenu présent sur l'ordinateur qui pourra y être lu en surimpression, même hors ligne. Il est possible de créer des listes de lecture et les téléchargements y sont organisés automatiquement.

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Pour tout téléchargement, un scanner de fichiers entre en action afin de faire la chasse aux malwares. Les téléchargements sont par ailleurs annoncés plus rapides grâce à un accélérateur intégré.

Par défaut, UR Browser utilise le moteur de recherche Bing. À noter aussi que les extensions disponibles dans le Chrome Web Store sont prises en charge. Cela étant, il s'agit pour le moment d'une version bêta - et donc perfectible - proposée sur Windows et OS X.

  

Il faudra voir comment UR Browser avec son côté tout-en-un va évoluer afin de se faire une idée plus précise. La bêta peut être téléchargée ici.