La multiplication des drones entraîne également une forte progression des incivilités, avec parfois des conséquences graves quand, par exemple, les manoeuvres des soldats du feu pour combattre un incendie doivent être interrompues.

L'an dernier, les autorités du comté de San Bernardino (Californie) avaient proposé une prime de plusieurs dizaines de milliers de dollars pour l'identification des pilotes de drones qui avaient perturbé les opérations en empêchant l'intervention de bombardiers d'eau sur zone.

DJI Phantom 4 03

Divers signalements de drones sur les zones d'incendie avaient conduit la Californie à réfléchir à une réglementation répressive pour sanctionner ces comportements aux conséquences potentiellement graves sur la mise en danger des soldats du feu et les destructions matérielles générées par les retards d'intervention occasionnés.

Le fabricant et leader du secteur DJI a pris ces éléments en compte et annonce l'introduction d'un système d'alertes incendie en temps réel en provenance directe du GEO (Geospatial Environment Online) pour renforcer le geofencing de ses drones Phantom et Inspire.

GEO geofencing zones

La définition des zones interdites de survol peut ainsi concerner des zones persistantes (aéroport, site sensible) mais aussi maintenant des zones temporaires comme les sites d'incendie, afin de garantir la sécurité de tous sans gâcher le plaisir du pilotage des drones.

DJI GEO geofencing autorisation

Certaines de ces no-fly zones ne sont pas totalement hermétiques et peuvent être débloquées si le pilote du drone dispose des autorisations nécessaires. DJI entend ainsi maintenir son leadership en proposant des drones de loisirs et professionnels respectant au plus près les législations et en évitant aux pilotes le survol intempestif de zones interdites.