Le succès du tir du lanceur lourd Falcon Heavy en début d'année permet sans doute à SpaceX de porter ses efforts plus intensément sur la prochaine phase de ses projets.

Mars colonisation L'an dernier, Elon Musk, son patron, a redéfini son projet de colonisation de la planète Mars en annonçant une nouvelle génération de lanceur interplanétaire BFR (Big Falcon Rocket).

Plus modulaire que les lanceurs prévus précédemment, il pourrait également servir à réaliser des transports rapides d'un point à l'autre du globe terrestre. A quel point un tel projet est-il réaliste ?

Lors de l'événement SXSW, Elon Musk s'est exprimé à ce sujet en affirmant que son lanceur BFR pourrait réaliser les premiers essais en vol dès le premier semestre 2019, soit d'ici une petite année.

SpaceX Raptor Le lanceur BFR devra pouvoir compter sur 37 moteurs Raptor (les successeurs des actuels moteurs Merlin des Falcon 9 et Falcon Heavy), en principe capables de générer une poussée deux fois supérieure à celle de Saturn V, le lanceur le plus puissant jamais conçu et porteur des missions Apollo.

Cette puissance devrait lui permettre de supporter des charges utiles de 150 tonnes et de préparer une colonisation lunaire avant de s'attaquer à la planète rouge. Il reste cependant à voir si ce calendrier serré pourra être tenu.

Il est tout de même en phase avec les projets de SpaceX d'envoyer une première mission inhabitée sur Mars dès 2022 avant de tenter d'y expédier des colons grâce à une capsule Red Dragon.

Sur un autre plan, Elon Musk estime que la colonisation de Mars est une échappatoire vitale pour permettre à l'humanité d'échapper à un avenir sombre pour lui quasiment inévitable sur Terre, qu'il s'agisse des conséquences du réchauffement climatique ou d'un conflit généralisé amenant à une troisième guerre mondiale, ou encore à une intelligence artificielle débridée qui considérerait l'humain comme une nuisance, inquiétude réfgulière du milliardaire.

Source : Engadget