Sur une carte en ligne, Norton by Symantec présente les pays et villes en Europe, Moyen-Orient et Afrique (zone EMEA) qui jouent un rôle dans l'hébergement de machines zombies.

Que ce soit des ordinateurs, smartphones, tablettes et objets connectés, ces appareils sont infectés pour former un botnet sous le contrôle d'un cybercriminel. À leur insu, ils participent ainsi à différents types d'actions.

Récemment, ce qui a beaucoup fait parler est le cas du botnet Mirai constitué d'objets connectés et en particulier de caméras de surveillance. Des routeurs domestiques peuvent ne pas être épargnés pour autant. Mirai a servi à mener de puissantes attaques par déni de service distribué.

Les machines zombies d'un botnet peuvent aussi être utilisées dans le cadre de la diffusion massive de spam ou encore pour des fraudes au clic. Les botnets sont souvent loués à des individus malintentionnés qui peuvent alors coordonner leurs attaques.

Sur la carte de Norton by Symantec, la France apparaît comme le 5e pays de la zone EMEA pour l'accueil de machines zombies. Ces bots en France représentent 7,1 % du nombre total de bots. Paris est la ville avec le plus de zombies, soit 18 % du nombre total en France.

Au regard du nombre d'internautes dans l'Hexagone, la France est plus loin dans le classement (24e). Les Français ont un risque sur 3 609 d'avoir un appareil embrigadé dans un botnet.

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Bien évidemment, ce n'est pas parce que des machines zombies - ou bots - sont dans un pays que les cybercriminels qui en tirent parti y vivent également. Pour la zone EMEA, le podium de la population de bots la plus importante est constitué de la Turquie, l'Italie et la Hongrie.

Ce sont les Hongrois et les Monégasques qui ont le plus grand risque d'avoir un terminal faisant partie d'un botnet. Respectivement, un risque sur 393 et un risque sur 457.