Le groupe Tesla a déjà donné un aperçu de l'importance des systèmes de vision artificielle et des caméras pour générer une détection de l'environnement à 360 degrés ouvrant la voie aux véhicules autonomes et leur permettant de prendre des décisions de conduite.

Le constructeur français Renault s'intéresse également à cet aspect du computer vision et annonce un partenariat stratégique avec la société française Chronocam pour adapter ses capteurs de vision artificielle inspirés de l'oeil humain au domaine des véhicules connectés.

Renault vision artificielle

Les capteurs et systèmes de vision de Chronocam fonctionnent en capturant non pas des photographies à intervalle régulier de l'ensemble de l'environnement mais plutot en captant les informations pertinentes de façon dynamique, reproduisant les schémas de fonctionnement de l'oeil humain et la capacité de traitement du cerveau.

Dans le cadre d'un programme de R&D, les solutions de Chronocam vont être exploitées pour un système ADAS (Assistance Avancée à la Conduite) et à plus long terme pour de la conduite autonome.

Il s'agira notamment d'assurer une détection rapide des personnes et des obstacles, d'améliorer les performances des systèmes de caméra en fonction des conditions environnementales et contextuelles et de développer un système aux coûts suffisamment bas pour envisager son intégration dans un grand nombre de véhicules, ce qui en retour permettra d'améliorer la sécurité routière pour tous.

Parmi les domaines explorés, les deux entreprises vont collaborer sur l'évitement de collision, l'assistance au conducteur, la protection des piétons ou la détection des angles morts. De quoi préparer des véhicules connectés dont Carlos Ghosn, PDG de Renault, a prédit l'essor (grand public) à partir de 2025.