Face à la domination d'Intel sur le segment des processeurs pour serveurs, un espoir est venu des processeurs ARM adaptés pour des usages spécifiques, comme pour le cloud ou les services Web.

Qualcomm Centriq 2400 Parmi les différents acteurs engagés dans cette voie, le groupe Qualcomm a mis à profit son savoir-faire dans les SoCS pour smartphones pour développer une gamme Centriq de processeurs ARM pour serveurs.

Annoncés fin 2016, ces processeurs à 48 coeurs ARM (Centriq 2400) sont disponibles depuis la fin de l'année 2017 mais il se murmure que Qualcomm serait déjà en train de chercher à se séparer de cette activité.

Selon Digitimes, les ressources R&D auraient déjà été réduites et la firme étudierait la possibilité de céder cette branche et de quitter ce segment. Les efforts pour percer sur cette activité auraient été contrariés par la tentative avortée de rachat de Qualcomm par Broadcom et une évolution de la stratégie visant à réduire les dépenses annuelles de 1 milliard de dollars pour renforcer sa rentabilité, conduisant à des coupes sur tout ce qui ne correspond pas au coeur d'activité de Qualcomm.

La pression d'Intel sur le segment des processeurs pour serveurs et le manque de retour sur investissement espéré dans cette nouvelle activité pourraient donc tuer dans l'oeuf un effort mené pourtant depuis plusieurs années, à moins que certains acteurs du cloud, comme Microsoft, ne décide de se tourner massivement vers les processeurs ARM pour leurs datacenters.

Cette présence dans les processeurs pour serveurs reste toutefois soutenue par une partie de la direction qui voit un relais au moins partiel face au ralentissement des ventes de smartphones. Mais il reste maintenant à le contrétiser.

Source : Digitimes