La firme Blue Origin prévoit de s'adonner au tourisme spatial une fois sa capsule et son lanceur New Shepard parés pour ce type de mission. Les vols d'essai s'enchaînent mais la startup a indiqué qu'elle aura besoin d'au moins encore deux vols avant de tenter un lancement avec des humains à bord.

Elle a adressé à la FCC (Federal Communications Commission) une requête pour un prochain vol dont la fenêtre sera ouverte à partir du mois de novembre et qui fera intervenir son lanceur et la capsule.

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L'intérieur de la capsule conçue par Blue Origin

Elle aura encore besoin d'un d'autre vol, sans doute en début d'année prochaine, pour tout finaliser, avant de sauter le pas d'un vol habité. Ce ne sera donc pas avant 2020 qu'elle se risquera à cette opération.

Si tout se déroule correctement, elle pourra alors lancer une offre de vols suborbitaux touristiques permettant à six passagers de se retrouver à la limite de la zone d'attraction terrestre durant une dizaine de minutes avant de revenir sur Terre.

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Ce qui attend les futurs touristes spatiaux

Blue Origin espérait à l'origine pouvoir se lancer dans le tourisme spatial dès fin 2018, puis durant 2019 mais la nécessaire sécurisation de la mission habitée prend plus de temps que prévu.

Bob Smith, CEO de la société, a souligné qu'il n'y avait pas d'obstacle technique particulier mais qu'il s'agissait de vérifier que l'ensemble de la mission rentre dans les critères de sécurité les plus stricts avant d'installer des humains dans la capsule.

D'autres acteurs sont dans la course au tourisme spatial. Le milliardaire Richard Branson affirmait cet été que sa société Virgin Galactic serait en mesure de proposer des vols suborbitaux à de riches voyageurs d'ici quelques mois.

Source : CNBC