Tout en réfléchissant des modes de productions automatisés et personnalisés via une usine spéciale Speed Factory ou en utilisant des matières recyclées, le groupe Adidas annonce la création d'une nouvelle chaussure Futurecraft 4D dont la semelle épaisse (midsole) est réalisée en impression 3D.
Le processus de création vient de la société Carbon dont la méthode Digital Light Synthesis permet de modeler finement un polymère liquide avec de la lumière UV pour lui donner une forme spécifique censer durer dans le temps et résister aux contraintes de la marche.
Cette technique, beaucoup plus efficace et rapide qu'un création classique par imprimante 3D, permet d'envisager un changement d'échelle et une production de masse. La production d'une semelle épaisse ne demanderait en effet que 20 minutes via le nouveau procédé alors qu'il faudrait 90 minutes pour obtenir le même résultat en impression 3D classique.
Adidas démarre doucement avec une production de 5000 paires envisagée d'ici la fin de l'année mais promet déjà de pouvoir en fabriquer 100 000 paires d'ici fin 2018. Le prix n'est pas encore communiqué mais se situera sur un positionnement premium amené à évoluer à la baisse lorsque la cadence de production augmentera.
La technologie de Carbon devrait également permettre à Adidas de multiplier les petites séries spéciales, ce qui est difficilement envisageable dans le cadre d'une mise en production standard.
A terme, ces nouveaux modes de production pourront aider à la création de chaussures de sport hautement personnalisées pour un type d'activité ou pour les paramètres physiologiques précis d'un individu.
