Lorsque Norton by Symantec parle de bots, il faut comprendre des machines zombies. Des appareils ont été infectés par un malware et passent sous le discret contrôle d'un cybercriminel. En rejoignant les rangs d'un botnet, ces bots participent à leur insu à tout un ensemble d'actions malveillantes.

Le champ de ces actions est plus ou mois large, avec souvent en tête d'affiche des attaques par déni de service, l'envoi de spam ou encore de la fraude au clic. Tout appareil connecté à Internet est potentiellement concerné, et pas uniquement des ordinateurs. Smartphones et objets connectés aussi.

Dans une zone " Europe " étudiée, la Russie arrive en tête des pays avec le plus grand nombre de bots, devant l'Italie et l'Allemagne. La France figure en 16e position, et occupe par ailleurs la 8e place mondiale des pays ayant connu le plus d'attaques contre les objets connectés.

En France, c'est la ville de Paris qui arrive première en volume de bots, soit 28,18 % du nombre total de bots en France. Suivent Roubaix (8,31 %), Aubervilliers (3,40 %) et Marseille (3,33 %). L'infographie ci-dessous résume la localisation des " points chauds " de bots en France :

Norton_Botspots_Data Sheet_France
Une carte en ligne propose de s'informer sur les principaux lieux de concentration des bots en Europe. Elle précise en outre la densité de bots pour tenir compte du nombre d'internautes d'un pays. Pour la Russie, c'est un bot pour tous les 41 internautes, et un pour tous les 142 internautes en France.

Le petit État du Vatican est en tête avec un bot pour tous les 5 internautes, devant la Macédoine et la Suisse.