La rentrée dans l'atmosphère de la station spatiale chinoise Tiangong-1 approche. L'Agence spatiale européenne (ESA) affine une nouvelle fois ses prévisions avec désormais une fenêtre réduite de cinq jours entre le 30 mars et le 3 avril.

L'ESA souligne toujours que la fenêtre estimée demeure " très variable. " La rentrée dans l'atmosphère terrestre s'effectuera n'importe où entre le 43e parallèle nord et le 43e parallèle sud. La seule certitude est que les zones en dehors de ces latitudes peuvent être exclues.

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Lancé en septembre 2011, ce premier laboratoire spatial de la Chine de 8,5 tonnes et 10,4 m de long est inactif depuis 2013 et a cessé de fonctionner en mars 2016. La transmission des données avait été interrompue alors que Tiangong-1 était à une altitude de 380 km. Officieusement, Tiangong-1 est hors de contrôle.

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Mi-janvier, Tiangong-1 était en orbite à environ 280 km d'altitude. L'institut Fraunhofer FHR a publié des images radar de la station spatiale alors qu'elle se trouvait approximativement à 270 km au-dessus de la surface de la Terre. Elle est désormais à moins de 225 km.

Tiangong-1 devrait se disloquer en plusieurs morceaux et brûler en pénétrant dans l'atmosphère. Toutefois, des débris non consumés devraient atteindre la surface de la Terre. Il existe notamment un risque avec les réservoirs. Quand et où précisément ? Ce n'est pas possible de le savoir actuellement.

Selon le Cnes, la " probabilité qu'un individu soit impacté par un débris spatial est estimée à 1 sur mille milliards. "