Pendant que la firme SpaceX assure ses technologies de lanceur réutilisable avec Falcon 9 et la capsule Dragon, une autre entreprise mise sur les lanceurs modulaires et l'impression 3D de ses moteurs pour atteindre un même objectif de réduction des coûts des missions spatiales.

L'entreprise Rocket Lab mise ainsi avec son lanceur Electron sur la modularité et l'impression 3D de pièces, ainsi que sur un format compact, pour séduire le marché en plein essor des micro-satellites positionnés en orbite basse.

Après seulement deux lancements tentés depuis son pas de tir en Nouvelle-Zélande, Rocket Lab annonce déjà...sa première mission commerciale ! Baptisée "It's Business Time", elle est programmée à partir du 19 avril et doit confirmer le succès du vol précédent, "Still Testing", qui a déjà permis en janvier 2018 de déployer plusieurs petits satellites.

Rocket Lab Electron

Ce troisième tir doit permettre de placer en orbite deux micro-satellites Lemur-2 de la société Spire et un satellite de GeoOptics. Plusieurs satellites de Swarm Technologies étaient également prévus mais la société ayant placé en orbite des satellites sans autorisation de la FCC lors d'un tir en janvier, elle ne pourra faire partie de cette nouvelle mission.

Rocket Lab veut aller vite pour profiter du marché des micro-satellites et anticipe à terme de pouvoir réaliser des tirs toutes les 72 heures. L'entreprise se dit déjà prête à produire 100 moteurs Rutherford imprimés en 3D en 2018 et pouvoir assurer une cadence d'un tir mensuel d'ici la fin de l'année.