Alignée sur la position nord-américaine, qui appelle les pays alliés à s'en détourner, et suivant la même orientation que l'Australie, la Nouvelle-Zélande a rejeté la requête d'un opérateur local demandant à pouvoir utiliser des équipements télécom fournis par le groupe chinois Huawei pour son futur réseau 5G.

Huawei 5G 02 Les services nationaux de renseignement évoquent un risque pour la sécurité nationale avec le danger de cyberécoutes et cyberpiratages au profit du géant asiatique.

La décision est tout aussi politique et économique face à un empire chinois très actif et cherchant à renforcer son influence.

L'opérateur télécom de Nouvelle-Zélande Spark, qui avait initié la demande et veut être le premier à lancer un réseau 5G dans le pays, a indiqué étudier la décision de blocage et vouloir trouver des solutions avec le gouvernement pour s'accommoder des risques prédits.

C'est qu'il n'est pas simple de faire l'impasse sur Huawei pour les opérateurs voulant lancer rapidement la 5G, qui indique avoir déjà signé une vingtaine d'accords de contrats 5G dans le monde.

L'équipementier indique vouloir tout faire pour apaiser les craintes mais le gouvernement chinois met aussi la pression en se disant préoccupé d'une telle décision excluant son champion des déploiements.

Source : Reuters