La Chine a de grandes ambitions en matière spatiale et rêve de rivaliser avec les missions de la NASA américaine et de se doter de ses propres technologies en matière de lanceurs et de satellites.

Longue Marche 5 Le lanceur lourd Longue Marche 5 joue donc un rôle important dans cette stratégie mais le deuxième tir réalisé en juillet 2017 s'est soldé par un échec, le lanceur étant retombé avec sa charge utile dans l'atmosphère à la suite d'un incident moteur après quelques minutes de vol.

Ce revers a porté un coup au calendrier chargé de l'agence spatiale chinoise, reportant plusieurs missions d'exploration lunaire de plusieurs mois mais il est maintenant question de préparer le troisième tir de Longue Marche 5.

Ce dernier est programmé pour le mois de novembre 2018, avec pour mission de placer en orbite une plate-forme satellite expérimentale DFH-5 pour des satellites de communication de nouvelle génération, représentée par le satellite Shijian-20.

Il devrait être capable de fournir des débits de 300 Gbps, contre 20 Gbps actuellement pour la plate-forme DFH-4 mais il servira également à tester un nouveau moteur ionique de conception chinoise ainsi que des communications par laser.

Si cette troisième mission est un succès, elle permettra la préparation d'un quatrième tir en 2019 pour la mission Chang'e-5 qui doit prélever des échantillons lunaires avant de les ramener sur Terre, et l'arrivée de Longue Marche 5B conçue pour amener d'importantes charges utiles en orbite basse, premier étape pour la création d'une station spatiale chinoise après 2020.

Source : Space News