Questionné par les autorités du monde entier depuis le scandale de Cambridge analytica et la fuite des données personnelles de plus de 87 millions d'utilisateurs, Facebook se contraint à devenir un peu plus transparent.

Ainsi, le réseau social a publié un dossier de 748 pages destiné au Congrès américain dans lequel le réseau social répond à plus de 2000 questions posées par des parlementaires. Dans ce dossier, on remarque en particulier un point abordé : la liste des sociétés profitant de partenariats "d'intégration". Ces partenariats concernent les fabricants et opérateurs, notamment de mobile qui peuvent ainsi directement accéder aux serveurs de Facebook et récupérer ainsi des données personnelles sur les utilisateurs comme nous l'évoquions ici. 52 firmes sont concernées par ce partenariat comme Huawei, Samsung, Microsoft, Apple, Oppo, ZTE, Western Digital...

Facebook accords partage

Il s'agissait pour Facebook de permettre aux marques d'intégrer le réseau social dans leurs produits sans avoir à leur proposer un module adapté pour chaque matériel. Ces marques ont ainsi directement accès aux données personnelles des utilisateurs, sans toutefois les en informer. Une situation au coeur d'un nouveau scandale qui a entrainé la suppression de cet accord avec 38 marques, 8 devant intervenir prochainement pour qu'il n'en subsiste plus que 6 : Apple, Amazon, Alibaba, Mozilla, Opera et Tobii.

Facebook partenariat d'intégration

Le rapport évoque également 61 accès accordés à titre exceptionnel, du type de celui dont disposait Cambridge Analytica. On y retrouve des marques comme AOL, Hootsuite, Nike, Nissan, Oracle, Panasonic, Spotify ou encore UPS.Notons également que 5 autres entreprises avaient également conservé un accès de ce type avec la possibilité de piocher dans les données des amis des utilisateurs dans le cadre d'un béta test aujourd'hui désactivé, il s'agissait d'Activision, Fun2Shoot, Golden Union, IQ ZOne et Peek Social.